I just wanna feel ... like a star [Callie]

[Hs : mwaaah, que ça fait longtemps ^^]



La salle des concerts, cet endroit gigantesque où personne n'avait le droit d'entrer sauf lors ... des concerts, forcément. Mais ce n'était pas ce petit détail insignifiant qui allait empêcher notre Maximilian d'y entrer, bien sûr que non, l'envie était trop forte et même si ça n'avait pas été le cas ... après tout, il faisait ce qu'il voulait, c'était lui le maître à bord, et que cela dérange ou non, de toute façon, c'est la même chose

Il s'était glisser tel un félin sur scène, en ayant soin de ne faire aucun bruit, mieux vallait jouer la prudence quand même, s'il se faisait prendre, il trouverai bien un excuse. Sa guitare à la main, il dévalla les escaliers quatre à quatre et grimpa donc devant tous ces sièges rouges de velours, tous dirigés vers lui, comme d'habitude, même si d'habitude, ce n'était pas des chaises mais plutôt des regards de demoiselles et leurs éternels yeux de merlan fris

Maximilian s'approcha du bord de la scène, s'y assis, confortablement, dévisagea les alentours, un sourire en coin et pris sa guitare, enfin, son seul et unique amour sur ses genoux, inspira et expira calmemant, prenant tout son temps pour se concentrer, se vider l'esprit sur sa "belle". Il la caressait, la pressait contre lui, fit glisser les doigts sur les cordes et ... c'était partis, l'inspiration du moment, il ne jouait pas, il vivait sa musique, sa composition. Le seul problème, c'était que ces improvisations étaient tellement ... improvisés qu'il ne s'en souvenait que rarement et pourtant, c'était bel et bien dommage car, sans le venter, il jouait assez bien, plutôt pas mal ... non sérieusement, c'était un pro !

Calliope menait sa petite vie de garce manipulatrice tranquillement, couchant avec un mec, voire deux différents chaque jour. Disons que sa chambre à l'université ne lui servait qu'à ça, trouver un coin pénard et moins glauque que les toilettes pour satisfaire ses besoins. Fini le petit passage à vide provoqué par ce prétentieux personnage qui n'était d'ailleurs plus qu'un petit souvenir qui ne venait même plus la hanter. Elle vivait sa vie comme elle l'entendait, choisissait les mecs dont elle avait envie quand elle le voulait et attirait tous les regards, comme toujours. D'ailleurs, depuis une semaine, elle n'avait même pas recroisé son "alter-ego" et avait pu se consacrer un maximum sur la danse... et le sexe!

C'était une soirée des plus banales, Callie revenait d'un cours de danse où elle avait littéralement ébloui le prof, qu'elle s'était fait d'ailleurs dans les vestiaires juste après sa vague de compliments. Pas mal, mais elle s'attendait à mieux. Avec un corps pareil, il aurait pu être un peu plus appliqué non? Mais trop égoïste... Pas plus de 10 minutes avec lui et le tour était joué. Une fois la douche prise, elle s'apprêta à rentrer chez Mark et passa donc par le quartier musical, où une mélodie retint son attention. C'était comme ça, son corps était particulièrement sensible à la musique, normal pour une danseuse. Dans la salle de concert... Pourtant elle n'avait pas le souvenir qu'il y en ait un ce soir.

Curieuse comme elle était, elle ne put s'empêcher de pointer le bout de son nez par l'ouverture de la porte, bercée par les notes admirablement assemblés en une mélodie gracieuse.

*C'est pas vrai!*

Et si, c'était bien lui. Oh, quel heureux hasard... Elle s'apprêta à décamper en vitesse mais ne put pas, trop intriguée par cette musique. Maximilian ne lui prêta aucune once d'attention, tout simplement parce qu'il était à fond dans ce qu'il faisait. Passionné? Ca ne l'était pas. Ils se ressemblaient drolement finalement, indéniable.

Elle savait qu'elle faisait une grosse connerie, mais elle ne put s'empêcher de rester et s'installa sur un siège dans les hauteurs de la salle, observatrice et voyeuse. C'était une mauvaise idée mais elle s'en foutait pas mal. Il jouait tellement bien que ça aurait été un crime de ne pas écouter...

Et il jouait non-stop, sans s'arrêter, oubliant presque de respirer, son seul souffle, c'était sa guitare; sa respiration, son oxygène
Au bout d'un moment, une chose, il ne savait trop quoi le troublait, changement de sentiment, d'émotion et la musique devint plus douce. Il continuait de jouer et malgrès tout, un malaise l'empêcher de prêter toute son attention à son art.
Les yeux fermés, il ne voyait pas ce qu'il se passait autour de lui. Peut-être qu'un prof l'avait grillé et qu'il était sur le point de se faire démonter. Mais si c'était le cas, pourquoi n'entendait-il pas un cri, ou même un murmure, une voix, mais rien

A contre coeur, il ouvrit un oeil, puis l'autre, regardant d'abbord vers le vide, juste en dessous de lui, hésitant à lever la tête, chose qu'il fut d'une traite, n'en pouvant plus de savoir ce qu'il le troublait tant : un téléspacteur, ou plutôt, une téléspectatrice

Dans le noir, il ne s'aperçut pas directement de ce visage si familier pourtant. Il continuait de jouer, regardant dans la direction de ce personnage, jouant pour lui puisque c'était à cause de l'étranger que le ton de sa musique avait changé. Il ralentit le rythme, à en devenir presque un slow et puis ... plus rien du tout

Curiosité trop grande, il voulait savoir c'était qui, même si la silhouette lui rappellait vaguement quelqu'un ... mais qui ? Visage trop vite oublié ... ou plutôt non, qu'il avait voulu se forcer à oublier

Cette nuit là, il s'était montré faible, trop peut-être, elle aussi, c'était quoi son nom déjà ? Comment avait-il pu oublié ?!

*Miss Sloan Calliope*

Petit rictus inaudible pour la belle et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Il avait du mal à se l'avouer mais ne pas l'avoir eu, ou ne pas l'avoir près de lui, sentir la chaleur de sa peau contre la sienne lui manquait. C'était passionnel, charnel, obssessionnel, même s'il ne s'était rien passé et ça ne saurait trop tarder, il avait envie d'elle et ça le rendait fou d'attendre de goûter à ce petit bout de femme. Le fait d'attendre rendait l'instant à venir encore plus appréciable et intéressant

Il se ressaisit et serra de nouveau sa guitare contre lui, jouant un autre morceau, et puis, se mit à chanter dans une de ses langue maternelle : le français

"Si on s'eclipse ce soir
On le sait tous les deux
On se laissera porter
Comme dans nos rêves
Sur cette melodie
Elle nous suffit ce soir
À se croire immortel
Comme la nuit "

Non, elle ne comprendrait rien, du moins, il l'espérait

[Hs : bon, ce sont les paroles d'une des chansons de -M- mais c'est rien ^^]

Ce type avait un genre de sixième sens. Normal puisqu'ils se ressemblaient. Etrangement, à peine avait-elle posé ses petites fesses gracieuses et musclées dans le velours du fauteuil que le rythme de la musique se calma peu à peu, et Calliope pariait sur le fait qu'il avait capté qu'elle était là. Pourtant, il ne la regardait pas et continuait à vivre sa musique comme un grand et beau musicien, qu'il était d'aillleurs.

*ARRETE! Casse-toi Callie!*

Elle aurait bien aimé mais elle ne pouvait pas se résoudre à se lever pour filer par la porte histoire de laisser derrière elle ce personnage trop semblable à elle-même et qui avait été le seul à voir vraiment la Callie faible qui se cachait derrière la pétasse manipulatrice de tous les jours. C'était pour ça qu'elle s'était dit de ne pas le revoir, et aussi parce que trois fois c'était suffisant. Autant qu'elle parte maintenant, tant qu'il ne l'avait pas vu. Après il serait...

*Trop tard!*

Voilà qu'il l'avait remarqué et l'expression sur le visage de Callie ne changea pas, impassible avec un très léger sourire tandis que lui ne se gênait pas pour montrer son plaisir. De jouer de la musique ou de la voir? Elle n'aurait pas trop su dire, et elle préférait que ce soir pour la première alternative en réalité! Elle avait encore merdé, mais c'était décidé, cette fois ça serait vraiment la dernière. Sauf que quoi? Et maintenant? Elle allait se barrer, comme ça, sans rien dire, ou rester là à le fixer en silence sans esquisser le moindre mouvement. Elle ne savait pas alors elle opta pour la seconde décision, il se déciderait bien à faire un petit quelque chose. Mâle dominant, du moins c'était ce qu'il croyait. Elle n'était là que parce qu'elle le voulait bien, c'était bien d'ailleurs ce qui la gênait. Elle voulait le voir? NON!

*Enfoiré!*

Mais c'était pas juste de faire ça! C'était totalement dégueulasse même! Chanter en ce qu'elle soupçonnait être du français alors qu'elle ne captait même pas un mot - le seul cours de langue qu'elle ait eu avait été avec un frenchy particulièrement craquant mais il n'avait pas eu le temps de prononcer un mot. Malgré tout, elle se laissa charmer par l'élégance des sonorités des paroles et de la mélodie bien sûr et sortit de sa pseudo-rêverie tandis qu'il faisait traîner sa jolie voix un peu graveleuse sur la musique. Grand dieu, si elle s'écoutait, elle lui aurait sauté dessus, là, de suite!

Au lieu de ça, elle se leva doucement et descendit une à une les marches qui la menait à la scène et prit bien tout son temps, continuant à le fixer avec un air malicieux cette fois, marquant chaque pas sur un temps de la musique. Danseuse toujours. Elle passa sa main sur la poignée froide de la porte et finalement la lâcha, allant s'assoir au premier rang juste en face de lui. Bin quoi, c'était un concert privé non? Alors pourquoi aller mettre des kilomètres de distance hein?

Elle se laissa doucement glisser sur le fauteuil sans trop descendre, posant ses bras sur les accoudoirs et continua à le regarder, se demandant bien ce qu'il racontait. Mais ce qui était sûr c'était que ça lui était personnellement destiné. Quelle frustration!

Mademoiselle Calliope restait de marbre, enfin, son expression faciale était la même que d'habitude : regard hautain, à se crorie supérieure que lui. Bha, si il n'y avait que ça pour la satisfaire, là, maintenant, tout de suite, il s'en fouttait pas mal, demain, tout serait différent

*Demain ?*

La prochaine fois qu'il la verrait, si jamais il la revoyait

*Ho que oui, c'est pas prêt de se finir de si tôt cette histoire*

Et bizarrement, la lointaine silhouette se mit à bouger, à se lever et à descendre les marches tandis qu'il continuait de jouer, un peu perturbé par ce brusque changement soundain
Où allait-elle là ? Il jouait pour elle, il lui offrait un petit truc et qu'est ce qu'elle trouvait de mieux à faire, se casser ?

*Et puis quoi encore ?*

Et pourquoi s'emballait-il ainsi ?
Elle ne faisait que se rapprocher
Petit pincement au coeur débile survenu et reparti aussi vite. Pourtant, elle ne le quittait pas yeux, lui non plus. Mais un truc n'allait pas là. Il avait envie de lui faire plaisir, sans réellement savoir pourquoi mais, il la regardait lui aussi de haut, trop peut-être. Pas au sens figuré, mais au sens propre. La scène était plus haute que la salle, bien évidement. Il se laissa tomber de quelques dizaines de centimètres pour attérir juste devant elle, sans cesser de jouer tandis que les paroles continuaient de voler dans l'air

"Sensible
J'ai le coeur qui s'emballe
Il envahit mon âme
Je me croyais plus fort
Meme si ça m'est égal
Si la vie est un jeu
Lequel de nous deux
Est celui qui chante"

Il s'approchait d'elle à chaques paroles, un peu plus, un peu plus jusqu'à être debout devant elle et à tomber à genoux devant elle. Voilà, là, elle avait le pouvoir total de la situation

Bon d'accord, il fallait l'avoue, faire ça était égoïste parce que ça la ferait devenir dingue de savoir qu'elle est l'ultime gagnante dans ce jeu, elle pourra donc redescendre d'un niveau et se laisser aller

*Ultime guerre des sexes*

Histoire à ne rien comprendre, certes, mais après tout, ce n'était qu'un jeu

C'était quand même bizarre parce que malgré ce qu'ils avaient vécu l'autre soir, c'était comme si tous les deux essayaient de l'occulter de leur esprit respectif alors que ça s'était bel et bien produit... Et oui, ils avaient réussi à passer la nuit l'un contre l'autre sans broncher, ce qui atteignait un peu leur fameuse réputation de Casanova à chacun. Si on venait à l'apprendre... Oh et puis les gens, elle les emmerdait pas mal. Ca ne regardait qu'eux, et encore ils préféraient éviter de regarder à nouveau dans ce passé là. Valait sans doute mieux. Pas de faiblesse, que de la force, c'était comme ça qu'ils résonnaient tous les deux.

Et ils se jaugeaient, l'arrogance même faisait briller leurs prunelles respectives. Retour dans le jeu? Ca y ressemblait bien. Toujours était-il que c'était lui qui lui chantait une chanson non? Mon dieu, ça faisait un p'tit peu cliché quand même. Mais au fond, elle s'en foutait. Il chantait bien, et surtout pour elle alors pourquoi se priver de pareille merveille? Enfin petite merveille, mais bon c'était d'ja ça.

N'empêche, craquant à souhait ce mec, elle l'avait presque oublié. En fait, nan, elle avait pas oublié bien sûr. Elle avait cru oublier, elle avait voulu oublier, elle aurait aimé oublier, mais chose impossible. Comment oublier pareille gueule, pareil corps, pareils souvenirs? La salle de danse, le bureau, l'engueulade, la chambre... Tout ça pour quoi? Rien. Ils n'avaient rien fait d'autre que se chercher sans vraiment se trouver. Elle ferma une fraction de secondes les yeux et se remémora alors leur escapade dans le bureau, comme ils avaient été proches, comme il était désirable et elle avait l'impression qu'avec le temps, ça s'intensifiait encore. On veut toujours ce qu'on a pas disait l'autre. Bin il avait drôlement raison!

*Mais, hey, non!*

Il s'approcha d'elle, petit à petit, soufflant des mots qu'elle ne comprenait pas de façon plus que parfaite il fallait le dire, et bientôt elle dut lever la tête pour le regarder dans les yeux, puis dut les descendre. Ouah, Roméo et Juliette version eux. Un mec à genoux devant elle, c'était pas une première. Mais un mec dans son genre à elle à genoux devant elle, si. Il nous faisait quoi là le petit Max?

Peu importait, force était de reconnaître que ça flattait l'égo. Elle lui sourit un peu plus et passa ses doigts écartés dans ses cheveux, puis les lui empoigna avec son éternelle délicatesse malgré la violence apparente du geste et attira son visage près de celui du jeune homme qui continuait malgré tout de déclamer elle ne savait quoi. Qu'il fasse, elle trouvait ça plus qu'excitant.

Ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes, ses yeux toujours ancrés dans les siens. Alors, toujours aussi concentrés sur ses paroles le crooner?

Cobient de temps Callie allait mettre à craquer ?
Dans sa tête, il comptait à rebours

*10 ... 9 ... 8 ...*

Il soufflait les derniers mots, les dernières paroles de façon la plus lente possible pour se faire désirer encore plus, même si dans la plus part du temps, c'était le rôle des filles, mais non, mais non !

*7 ... 6 ...*

Elle passait la main dans ses cheveux. Sa pseudo-carapace s'effritait petit à petit sans même qu'elle ne s'en rende compte. Enfin, il lui laissait croire qu'elle tenait les rennes mais c'était le prix à payer pour obtenir ce qu'il voulait, petit être machiavélique qu'il était

*5 ... 4 ...*

Son visage se rapprochait du sien sans vraiment y prêter attention, enfin si, c'était plus difficile de se concentrer sur les paroles, effectivement, il baffoullait presque, mais la musique continuait, ralentissant petit à petit ... un peu plus ... un peu plus ...

*3 ... 2 ...*

Jusqu'à se terminer complètement

*1 ...*

Il pouvait sentir le souffle de la jeune fille venir claquer ses lèvres. S'en était trop et puis, il fallait qu'il se remémore du goût, de cette sensation si agréable de jouer le jeu avec une personne qui en vaille vraiment la peine

*... 0 !*

Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder, non ?

D'un geste brusque, il lança sa guitare vers l'arrière, retenue par la gaine, la saisit par le cou et l'embrassa sans vraiment y réfléchir. Enfin, "embrasser était un grand mot, disons que c'était juste un baiser, rien de plus. Pourquoi tout donner tout de suite et ne pas laisser encore monter la pression ?

Son regard mystèrieux et, limite austère le rendait dingue, mais ça faisait tellement longtemps ... qu'il en redemanderrais encore et encore. Un peu comme une drogue quand même cette fille

*Ouaiiis, c'est ça, la minute est finie mon vieux, redevient toi, s'il te plaît, merci !*

Ce mec là, c'était un connard. Un p'tit merdeux et elle doutait qu'il se soit foutu à genoux en face d'elle uniquement pour se rabaisser. C'étiat pas son genre, ça le serait jamais il fallait se rendre à l'évidence. Ou alors en moins de 7 jours il était devenu fou amoureux, totalement transi mais fallait pas non plus croire au père Noël. Il avait une idée derrière la tête, c'était sûr, mais laquelle? Elle essayait de réfléchir comme lui, comme elle en fait mais c'était pas si facile au final. Toujours était-il que môsieur avait du mal avec les mots et ça la faisait marrer intérieurement de le voir aussi... faillible? Ouais un peu. Il se la pétait, mais au final hein, il était comme tous les mecs. Sensible au charme de Callie.

Sans même qu'elle ait le temps de réagir, il envoya valser sa guitare et un moment, elle se demandait s'il était comme tous ces chanteurs de rock qui pétaient une guitare par concert pour prouver qu'ils avaient bien le moyen de s'en racheter une à chaque fois. Mais vu qu'il n'y eut pas de bruit sourd, elle en déduit qu'il devait porter un truc en bandoulière. Elle n'avait pas spécialement regardé ça, plutôt les pecs sous sa chemise finalement.

Et puis, elle s'en foutait de la guitare. Ce qui comptait, c'était qu'il avait pris son visage entre ses mains sacrément habiles et l'avait embrassée.

*Victoiiiire!*

C'était donc encore vraiment une guerre? Possible. Nan. Mais si enfin! Elle s'en foutait. Ca avait été trop court, mais elle se retint de se jeter à nouveau sur lui parce que franchement, ça le faisait pas trop.

Elle continua de le fixer, mais sérieux, il la rendait dingue. Elle n'avait qu'une seule envie: qu'il la prenne là, sur le fauteuil ou bien par terre, derrière le rideau ou bien en plein lieu public, quitte à se faire surprendre elle s'en foutait complètement. Même si son dernier coup remontait à moins d'une demie-heure, elle n'avait qu'une seule envie: qu'il efface ce mauvais souvenir.

- Salut toi...

Elle l'avait soufflé dans un sourire et ne pouvait s'empêcher de fixer ses si beaux yeux qui l'intriguaient plus qu'autre chose. Waw, il était trop tentant et elle comptait bien se laisser avoir.

Elle amena sa bouche si désirable à la sienne de sa main qui tenait ses cheveux et attrapa ses lèvres sensuellement, passant son autre main derrière sa nuque et enserrant sa taille de ses jambes, l'attirant ainsi encore plus à elle. Il était à elle, un point c'était tout.

Le baiser ? Ce n'était qu'un détail, pas parce qu'il flanchait, mais parce qu'après ça, ce serait elle qui flancherait et Bingo, Jackpot et youhou, il avait gagné. Et elle devait sûrement penser la même chose. Petit jeu débile et malsain ou chacun des joueurs pensait être le meilleur alors qu'ils étaient au même niveau, aussi stupide ...

*Non, pourquoi se dévaloriser ?*

... aussi fort, l'un comme l'autre !

Mademoiselle Sloan reprennait donc les devant à l'encercler de son petit corps si ... inexplicablement descriptible mais ... ce corps quoi ! Elle ! Diablesse au plus au point, et pourtant, Dieu, qu'est ce que c'était bon !

Il se détacha une seconde d'elle pour lui haleter un :

"Sal ..."

*ut ?!*

Il ne put finir sa phrase, un bruit sourd frappa à la porte de la salle

Maximilian tourna le visage vers celle-ci et soupira brèvement

"Merde !"

Il se détacha de la belle, remis en place sa guitare derrière le dos d'un main, et attrappa la main de la jeune fille de l'autre, l'entrainant dans sa course tandis qu'une voix masculine se faisait entendre derrière la porte

"Y a quelqu'un ?"

Il remonta les escaliers en quatrième vitesse, s'assurant que Callie restait attachée à lui et se précipita derrière le rideau, côté jardin, juste attend avant que la porte ne souvre et que Monsieur Zelman n'entre

"Y a quelqu'un ???"

Répéta t-il un tantinet plus fort ?

Il n'y avait aucune trace de leur intrusion dans cette salle, si ce n'était qu'une faible lumière allumée sur la scène

Maximilian priat pour qu'il ne cherche rien, qu'il éteigne cette fichue lumière dont l'interrupteur était pas très loin de la porte et qu'il reparte aussi vite

"Youhouuu ?"

Insistait le pauvre petit bonhomme rond et binoclard

"Putain, mais si personne ne répond, c'est qu'il y a personne, connard !"

Marmonna t-il tout bas, jetant un oeil derrière le rideau, oubliant de lâcher la main de Callie

Quelques pas à gauche et à droite et puis *SHLING* extinction des feux, plus rien de visible, quelques autres pas audibles et une porte qui se ferme

Bizarrement, son coeur c'était accéléré. Oui, il aurai pu inventer une excuse pour sa présent, mais limite califourché sur Callie, là ... surtout qu'ils s'étaient un peu beaucoup déjà fait prendre dans un bureau

*Hum !*

Retour à la réalité, il avait toujours la main de Callie dans la sienne ... mais il ne la lâchait pas, non, il se retourna vers elle et se mit à jouer avec, tandis que son autre main enlever l'attache de sa guitare qu'i posa tout de même délicatement par terre

*Excuse moi de ce qu'il va se passer devant toi ma belle*

Lui dit-il mentalement

Mais c'était une toute autre relation qu'il y avait entre lui et son instrument

"Salut !"

Répéta t-il en souriant, même si elle ne le voyait pas, elle devait entendre son sourire dans le ton de sa voix tandis que sa bouche s'approcha de son cou

A l'instant même, il n'existait que trois choses. Lui, elle... et eux. Au diable la musique, la danse, la scène, la porte, les gens derrière, la vie, la mort, l'ectasy et son frère. Seul comptait ce qui se passait maintenant, et le reste elle s'en foutait.

Il détacha ses lèvres des siennes et elle s'apprêtait déjà à le ramener à lui quand elle entendit un bruit à son tour et exactement en même temps, ils tournèrent la tête vers la porte.

*Mais c'est pas vrai ça!*

Pas foutu d'être tranquille dans cette université quand même, c'était totalement incroyable. Max gromella une insulte et ça la fit rire doucement, puis elle se laissa entraîner derrière le rideau. Bin tiens, ça devait bien arranger ses affaires celui-là!

*J'avais pensé ça comme ça*

Mais bon, ironie du sort comme on dit.

Elle était blottie derrière lui, posant sa tête contre son dos musclé, et passant une main sur ses abdos quasi parfaits, et elle ne put s'empêcher de rire discrètement quand il râla contre le pauvre petit homme aux airs de castor qui les avait interrompus.

*Qu'il est sexy quand il est agressif comme ça!*

La vulgarité dans sa bouche sonnait comme une merveille de mot et ajoutait à son petit côté rebelle. Elle lui aurait bien sauté dessus là, tout de suite, mais elle doutait que ce soit franchement une bonne idée tant que l'autre abruti serait encore là!

*Merciiii!*

Au moins, il aurait servi à quelque chose: éteindre les lumières. Suggestion, éveil des sens tous les ingrédients nécessaires pour réussir un sacré petit moment sexuellement intense.

*Merci monsieur Zellman, on pensera à vous... Plus tard!*

Parce que sinon, bravo le tue l'amour quand même!

Il se retourna donc vers elle et posa sa guitare, jouant avec leurs deux mains entrelacées. Pfff, mais c'était un geste d'amoureux ça non? Jamais elle n'entrenlaçait ses doigts avec ceux d'un mec, jamais. Alors c'était quoi ce délire? Oh, et puis au diable les habitudes! Elle était bien là.

Il reprit alors son salut qui avait été interrompu et elle détecta directement dans sa voix son sourire. Pas besoin de voir pour s'imaginer son air suffisant et diablement sex qui aurait encore accentué son désir de le plaquer contre le mur!

Elle sentit ses lèvres venir se poser sur son cou et elle pencha la tête en arrière, fermant les yeux pour mieux apprécier encore, puis finalement elle se redressa et attrapa son menton entre ses doigts, amenant son visage vers le sien.

*Ten, kiss me on the lips...*

Ce qu'elle fit.

*Nine, run your fingers through my hair...*

Ce qu'elle fit aussi de son autre main, quittant ainsi celle de Max.

*Eight, touch me... Slowly...*

Elle fit glisser sa main le long de son cou, passant par dessus sa chemise très lentement jusqu'à atterir à la ceinture, passant sa main sous le dit bout de tissu pour sentir à même la peau ses superbes muscles, tout en continuant évidemment de l'embrasser sans en perdre une miette.

*Pas folle Callie!*

Et bien et bien, on pourra au moins le remercier pour ça ce bon vieux prof de ... de quoi déjà ?

*Mon dieu, faudrait peut-être que tu songes à retourner aux cours plutôt que de jouer*

Peut-être pas finalement

Si seulement toutes les fois où il avait envie d'une fille, ça pouvait être aussi ... autant ... comme ça quoi ! Mais il savait que c'était impossible. Les filles de maintenant sont trop faciles, trop manipulable : il suffit de leur faire croire ciel et terre, et le tour et jouer. Mais là, c'était une envie réciproque, sans sentiments, juste du plaisir, pas de prises de têtes et pourtant ...

Et pourtant, il savait que lorsqu'il sera en elle, lorsqu'ils gouteront enfin l'un à l'autre, tout ça après sera finit, et bizarrement, il ne voulait pas. elle devait être l'une des rares filles dont il avait réellement voulut avoir et pourtant, il ne voulait pas parce que tout ça, après, ne serait que du passé, du finit, ça ne sera jamais plus comme maintenant, l'instant sera passé et ne reviendra plus, inimitable, comme chaque rencontre qu'ils avaient eut, même si rien ne s'était passé, le simple contact entre eux était de la pur bombe, de la dynamite qui t'explose en pleine face, BOUM, comme un feu d'artiffice lors de quatorze juillet

*Elle te rend définitivement dingue mon pauvre vieux*

A tel point qu'il avait beau ne rien vouloir, il la désirait encore plus. La montée d'adrénaline était plus forte que tout, son coeur s'accélérant de plus en plus vite, prêt à exploser, pourquoi s'emballait-il autant ? Non,c e n'était pas un sentiment, oh que non, mais c'était ... comme un gosse qui n'en peut plus d'attendre de déballer ses cadeaux de Noël alors que l'on est à peine que le vingt-deux

Ses baisers, ses mains, son parfum, sa pensée imaginative à l'imaginer dans le noir, tous ses sens en ébulition. Non, il n'avait jamais rien vécu d'aussi torride comme ça avant, rien !

Le vilain Maximilian était loin, très loin bizarrement, trop loin, c'était plus qu'un jeu, c'était sa vie, c'était lui, c'était elle, son double, lui au féminin, son clône

*Put ...*

Il l'embrassa et la plaqua contre le mur, avec rage, avec passion, avec fougue, avec tous ce qu'il ressentait là, avec tout ce qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant

Avec lui, tout était tellement différent que ça en devenait troublant.

C'était particulièrement étrange de tomber sur une personne qui vous ressemblait autant, surtout quand vous aviez un caractère tel que Callie, c'est à dire fougueux et rare. Tous les gens maintenant étaient tellement lisses et insipides. Blondasses Barbie et brunatres Ken n'avaient plus aucune personnalité.

Mais Maximilian, c'était tout autre chose. Il était joueur et arrogant, tout ce qu'elle était censée detesté vu qu'il rivalisait en somme avec elle et pourtant, elle adorait ça. Elle adorait cette attirance physique et cette tension sexuelle entre eux, et attirance aussi vers une sorte d'âme soeur. Pas au sens amoureux, l'amour n'existait pas! Mais quelqu'un comme elle alors qu'elle se croyait seule. Histoires différentes, caractères similaires...

Elle adorait sentir son corps contre le sien, ses muscles impeccablement sculptés qui venaient frôler sa peau, même si de ridicules morceaux de tissus les séparaient, elle adorait être sous son emprise et à la fois l'avoir sous la sienne, parce que la réciprocité était leur affaire. Ils étaient là, à se faire la guerre pour mieux faire l'amour mais finalement, ils équilibraient la balance et se retrouvaient à égalité.

Il la plaqua contre le mur avec une passion qui n'avait rien d'étonnant chez lui. Leurs lèvres se détachèrent et Calliope appuya sa tête contre le mur, poussant un léger gémissement de plaisir. Voilà, c'était là tout l'effet qu'il lui faisait. Autant qu'elle en profite, parce qu'une fois qu'ils seraient passé au vif du sujet, plus rien ne serait comme avant. Il serait banal et point final. Ou peut-être pas. Il n'était pas comme les autres après tout.

Raison de plus pour en profiter. Elle couvrit son cou de baisers hâtifs et plein d'envie tout en commençant à retirer un bouton de sa chemise. Puis deux. Puis stop. Pas trop en une seule fois.

Elle aurait bien aimé savori de quoi serait fait le futur pour une fois. Ca lui aurait permis de savoir quoi faire maintenant. S'en débarasser, enfin, et avoir la conscience tranquille et l'esprit libéré une fois qu'ils auraient couché ensemble? Parce qu'il fallait dire que depuis ce fameux soir, tous les mecs qu'elle s'était faits avaient été au dessous de ses espérances...


*Tu fais chier Maximilian!*

Mais qu'est-ce que c'était bon...

C'était le moment, c'était l'instant, pas plus tard, qu'ils en finissent, un bonne fois pour toute, quite à en souffrir, de quoi, il ne savait pas encore, seul l'avenir le lui dira, mais tout de même, tant pis, ça fera mal et ça fera rien, il souffrirait en silence et il aura de nouveau de l'inspiration pour ses chansons. Elle sera un souvenir, le plus beau, le plus intéressant qu'il n'ait jamais vu, la seule, l'unique

*Ca en devient pathétique !*

D'un coup de main et hop, le petit haut vola très rapidement à terre. Non, il n'en pouvait plus d'attendre, même s'il voulait, mais non ... mais si, il voulait mais non ...

*J'vais exploser là !!!*

Rien que pour ça, il la détestait, se sentir comme ça c'était horriblement ... bon !

Les deux pôles se disputaient en lui, il réflechissait trop, se posant des questions, voulant quelque chose sans vraiment le vouloir, plutôt l'inverse et puis merde quoi à la fin

Et pourtant, sans connaître comment ou pas quels moyens, ils savait qu'elle ressentait la même chose, ça se "voyait" dans sa manière de faire, d'être : impulsive et hésitant

Maximilian crevait d'envie de lui dire quelque chose, de lui murmurer, lui susurer, lui confier, lui parler et un tas d'autre synonyme aussi stupide les uns comme les autres dans le même genre mais il fallait qu'elle sache ... quoi ? Ou il avait besoin qu'elle lui dise ... quoi ?

*Difficile à l'avouer, huh ?*

Qu'il avait besoin de ça, d'elle, que c'était irremplaçable, qu'il serait en manque dès demain à la première heure, quil avait envie de ça, encore et encore, une drogue. Voilà pourquoi il aurait du s'arrêter à leur première rencontre, mais non, le loup n'avait pas eut sa proie, il fallait en finir, mais maintenant voilà, la proie résistait, il ne lachait pas prise, sans la tuer, juste la garder dans ses machoires, rien que pour lui

*Arrête ... continue ... *

Et là, stupidement bien trouver, une musique, une mélodie, une voix dans sa tête, celle d'Edith Piaf, chanteuse française qu'il apprécie énormement, aussi démodé que cela pouvait être, cette chanson allait bien avec l'instant

"Tu me fait tourner la tête ..."

C'était pas le meilleur moment pour pousser la chansonette et pourtant, c'était son moyen à lui de lui parler, ce qu'il crevait d'envie de lui dire, même si elle ne comprennait toujours pas un mot

"... mon manège à moi, c'est toi ..."

Respiration haletante mais son coeur sa calmait, c'était déjà ça !

Il lançait une phrase, tant bien que mal comme il le pouvait entre un baiser par-ci, un baiser par-là, re-explorant son corps dans le noir

N'importe quelle personne au courant de ce qui se passait entre eux aurait bien eu le temps de se marrer. Pourquoi? Parce que personne ne pouvait comprendre à part eux deux, desespèrement addict l'un à l'autre sans vraiment le reconnaître, totalement perdus dans leurs baisers qui n'en finissaient plus...

*Il serait encore temps d'arrêter Callie!*

Encore aurait-il fallut qu'elle puisse avoir la force et l'envie de le repousser. Et c'était loin d'être le cas! Comment refuser un tel contact, une telle présence aussi puissante et protectrice?

Elle savait qu'il savait. En fait, ces deux p'tits cons se comprenaient à la perfection et ils n'y pouvaient rien, comme un don. Une chance qu'ils se soient trouvés. Ou bien pas. Peut-être que c'était de la connerie au contraire. Mais il fallait bien que ça finisse un jour. Ils n'allaient pas éternellement se voir pour se tripoter dix minutes, puis se casser et en redemander encore, et encore... Ca aurait été ridicule. Puisqu'ils le voulaient tant, ils n'auraient qu'à coucher ensemble et au moins, tout ça se terminerait sur un magnifique orgasme, voire plusieurs, et voilà.

Et le lendemain, elle savait qu'elle y repenserait, ruminant l'envie de le voir et se foutant une claque pour se forcer à l'éviter, à l'oublier. Ca se ferait, de toute façon elle n'aurait pas d'autre choix. Sa vie marchait très bien come ça, elle ne voyait pas de raison que ça change. Ca n'était pas parce qu'un bellâtre un peu différent des autres débarquait dans son petit univers qu'elle allait bousculer ses plans non plus! Et puis quoi encore?

Il lui retira son haut et voyant qu'elle avait un peu de retard sur ce coup-là, elle ne mit pas longtemps à déboutonner le restant de sa chemise et la lui retira à la hâte pour venir poser ses mains entre ses omoplates, sa peau brûlante venant réchauffer la sienne de tous les côtés.

Entre deux baisers chauds bouillants qu'elle savourait les yeux fermés, faisant remonter sa jambe nue bien découverte par sa petite jupe le long du jean du jeune homme, elle l'entendit chantonner des phrases, toujours en français mais qu'elle comprit cette fois. Bin quoi, elle était quand même un minimum cultivé! C'était la chanson de mariage de ses parents en plus, alors aux traditionnels repas de famille tous les ans, quand ils daignaient enfin rester un peu avec leurs enfants, ils y avaient le droit.

- Je suis toujours à la fête...

Elle marqua un temps d'arrêt en même temps que lui, visiblement surpris qu'elle poursuive la chanson et elle se mordit la lèvre de satisfaction pour ce petit effet. Elle poursuivit alors dans un murmure près de son oreille, avec un accent particulièrement mauvais mais assez craquant.

- Quand tu me tiens dans tes bras...

La chanson correspondait tout à fait. Oula, ça dégénérait finalement...

Quelle naïveté, non mais vraiment, je vous jure. Lui qui croyait bien faire, il faisait pire.
Hey mais ... comment elle connaissait ça elle ? Elle parlait le français ? Le comprenait-elle seulement ? Il espérait que non !
Surprit, il en arrêta presque de l'embrasser mais ... c'était seulement presque, ça le faisait craquer encore plus, son petit accent la trahissait trop mais le français lui allait bien et ...

"Putain, Callie ..."

Il n'avait pas pu s'empêcher de le dire, dans un murmure, peut-être, mais quand même. Et qu'est ce qu'elle avait à lui susurrer comme ça à l'oreille, à être douce et ... tellement elle en même temps ?

Il la haïssait au plus au point, tellement, que ça n'a jamais existé !

La seule chose à laquelle il pensait, là, maintenant, c'était de partir. Stupide hein, mais la pente était glissante et il redoutait de l'endroit où ça allait les mener, le mener. Il allait se manger une bonne claque dans la tronche comme il l'avait eut il y a longtemps, mais il avait préféré oublié et là, c'était pareil. Pourquoi tout gâcher ?

*Punaise mais pourquoi il faut que tu intellectualises tout à chaque fois ? Pense pas, agit !*

Et c'était bien dur pourtant de garder ses distances

Voilà pourquoi il n'aurait du la voir qu'une seule et unique fois, maiiis non, il fallait qu'il ait toujours ce qu'il avait voulu avoir. Mais la pluspart du temps, il l'avait, était-ce si intense parce qu'elle était plus difficile à avoir que les autres, comme un défit ?

Maximilian ne cessait pourtant pas de l'embrasser, jouer avec sa langue, à limite la manger à chaques parcelles de sa peau, une saveur différente, plus piquante qu'une autre et une partie de lui se résignait. Il avait envie de la planter là avant qu'elle ne le fasse elle

C'était plus qu'un jeu et qu'une vie, c'était ... y a pas de mot pour définir ce machin là

Il la tenait fermemant par les hanches, faisant glisser sa mini-jupette jusque par terre. Il fallait en finir, c'en était trop

La voilà maintenant en sous-vêtements ... hum ... pas chaudement habillée la demoiselle alors que l'hiver était déjà là, à quelques jours près

Le rythme s'amplifiait, comme pour sa musique, il dégraffa son soutif, hésitant à l'enlevé. Finalement, ça n'était pas un avantage d'avoir éteint la lumière, il aurait bien voulu s'encrer son petit corps mentalement pour pouvoir se repasser cette image en boucle, comme pour son album photo et puis, bah, c'était pas mieux comme ça ?

*NON !*

Non, il ne l'enlèverait pas encore, il la pressait, tout contre lui, profitant encore des morceaux de tissu collés contre lui protégeant les parties les plus intéressantes de l'anatomie selon lui

Callie décidait enfin à prendre les devants et Maximilian fut soulager. Plus vite ça finirait, plus vite il saurait comment ce serait et comment ça se passerait, ensuite

Tout tourner vite, le manège s'accelerait et il finirait par tomber, choses qu'il ne voulait pas. Ses baisers, ses faits et gestes, ses expressions qu'il devinait ... à vrai dire, c'est elle qui devinait trop bien comment le faire tomber. Ce n'était plus vraiment un défit, ils connaissaient le mode d'emploi par coeur, le seul truc, c'était qu'elle connaissait ses tactiques puisqu'ils avaient les mêmes et bizarrement, elle se laissait aller, alors pourquoi ? Pour voir ce que ça faisait d'être avec un être semblable à soi ? La lassitude, si elle se connaissait bien, elle le connaissait et n'avait donc aucun secret

*C'est pas ton genre de t'poser des questions, profite !*

Disait la petite voix diabolique faisant partie intégrante de Maximilian et pourtant, il ne pouvait s'empêcher à réfléchir. Ce n'était pas son genre alors pourquoi maintenant ? Parce qu'elle était différente ... des autres seulement ? Ou bien était-ce parce que justement, elle était semblable à lui ?

Quand elle s'en alla, il hésita à chercher après elle ou à aller récupérer ses affaires à taton, et à se casser de cette emmerde qui ne faisait qu'arriver un peu plus mais ça voudrait dire être faible, avoir perdu la bataille mais tout de même, comment voulez-vous gagner après cette remédiation mentale ?

Il la reperra, elle avait une présence qui ne trompait personne, un parfum enivrant, même les yeux fermés, il aurait pu deviner où elle était. N'empêche qu'il marcha lentement, il ne voulait rien heurter quit à tomber et à se casser quelque chose. Tout à coup, sa présence féline ne se faisait plus ressentir devant lui mais sous lui : la belle s'était allongée

Il s'allongea sur elle et continua ce qui était déjà pas mal entamé