Adossée à un arbre [Libre]

Adossée à un arbre, Clara rêvassait. Etrange ? Pas tant que ça. Elle se ressourçait. Elle en avait besoin. D’une minute à l’autre, elle se remettrait à dessiner. Pas pour le moment. Des flashes dans son esprit. La maison, les flammes. Caracas. C’était bien loin cette époque.

Sa petite sœur, Maria. Sa mère Alicia. Les pompiers. Le corps inertes de celle qu’elle avait surnommé « hermanita » les larmes le long de ses joues, et la disparition de sa mère. Les pompiers la maintiennent à distance de la maison en feu. Elle veut courir. Aller chercher sa maman. "Mami" Clara pleure. Elle se libère. Elle court mais : Trop tard. Sa casa de Caracas vient d’exploser. Par sa faute. La sienne. Une bougie. Elle a tué sa propre sœur et sa mère.

Clara refit surface. Elle avait dû s’assoupir sur l’arbre. Un frisson lui parcourut l’échine. Elle tenta de s’ôter ces affreuses images de la tête, en vain. Une seule solution.

*dessin*

Elle s’exprimait toujours de cette manière là. Et pour ne pas changer, elle prit un bloc de feuille et gribouillait quelques traits. Aucune précision, juste des traits. Des lignes, des courbes. Et que découvre-t-elle avec stupeur

*une cage d’escalier*

Encore une souvenir ! Son père. Pendu dans la cage d’escalier. Encore sa faute. Ses amis, dans la voiture. Des flammes. Elle au volant. Sa faute.

"i Joder !"

Jura-t-elle en espagnol ! Elle déchira le papier l’envoya valser quelques mètres plus loin prit une grande inspiration. Se calmer? Pour quoi faire? Elle allait dessiner encore plus. Inspiration. C’était sa colère aussi.

Une lueur de victoire passa à travers ses yeux.

* i sí !*

Elle reprit le crayon et dessina. Un signe qui lui était familier. Pour une bonne raison. Elle l’avait en tatouage sur le ventre. Ce que l’inconnu de l’atelier et de la bibliothèque lui avait dessiné, elle l’avait marqué sur elle, à vie !

*Les filles sont compliquées !*

Il ressortait de sa discussion avec Ellie, plus perturbé que jamais ! Il avait toujours eu du mal à les comprendre mais il n’imaginait pas qu’il aurait dû pousser les études beaucoup plus tôt afin d’avoir déjà une idée de ce qui l’attendait maintenant qu’il était amoureux !

Il était arrivé au parc avec son violon, il n’avait pas cours avant deux heures, il allait donc jouer un peu pour tuer le temps. Il venait pour se ressourcer un peu, pour ne penser à rien. Il se contenta de s’installer dans un coin d’herbe orné d’arbres. Il ferma les yeux et fit quelque chose qu’il faisait du temps où il vivait dans les bayous : se concentrer pour ressentir les émotions qui inondaient les environs.

*Quelqu’un a mal !*

Sensible comme il l’était, une douleur aussi forte ne pouvait pas lui échapper. Il resta encore un moment pour tenter d’en capter d’autres mais cette douleur était plus forte que tout. Les larmes lui montèrent aux yeux.

*Non ! C’est pas ma souffrance !*

Il chercha du regard qui pouvait lui envoyer autant de malheur. Plus loin, il y avait une fille qui dessinait d’un air rageur. Il la regarda et il sembla frappé sur place : pas de doutes, cela venait d’elle !

*Encore une fille, évidemment !*

Pas bon ça, il devenait macho ! Il sortit son remède de toujours : son violon. Il entama un air joyeux qui lui rappelait un rêve qu’il avait fait : il voyageait au-delà des nuages, loin de tout ! Cela commença à l’apaiser.

[eDiT : pas envie de l'effacer mais bon ... je laisse la place à Léo ... donc je m'en vais je ne faisais que passer]

(Hs : Dpuis le temps qu'on devait se la faire cette converse, j'en profite)



Beaucoup de temps s'était écoulé depuis la dernière fois où elle était venue se ballader dans le parc, cette endroit si appaisant, bondé ou non, c'était un endroit magnifique, simple mais là était toute sa beauté. C'était comme tout, la simplicité c'était ce qu'il y avait de mieux d'ailleurs, elle se demandait pourquoi tant de gens étaient superficiels et voulaient ressembler à quelqu'un qui n'était pas. Jamais contents, on voudrait toujours être quelqu'un d'autre.
Non pas que Jessica était la fille parfaite, elle même aurait aimé être quelqu'un d'autre, ce quelqu'un d'autre qu'elle était avant de venir ici

*Tu vas pas recommencer avec ça !*

Et pourtant, ça lui manquait ... et pas qu'un peu
Trop de choses avaient changées, en bien comme en mal. C'était également une des raisons pour laquelle elle avait voulut partir. Et non, ce n'était pas tout à fait la faute d'Alex, elle avait juste besoin de se retrouver avec elle même, faire le vide, être dans un endroit, inconnue de tous, faire ce que bon lui semblait, comme elle le voulait, sans rendre de compte à personne, même si c'était également le cas dans l'académie, à l'exception près qu'elle devait faire un peu plus attention à ce qu'elle faisait ou disait, de peur de fouttre encore tout en l'air, une nouvelle fois.
C'était sans doute l'un des seuls défauts dans le fait d'être naturelle : des fois on vous accepte, des fois non mais bon, vaut mieux annoncer la couleur directement, tant pis pour les autres

Ses pas la guidèrent inconsciamment vers le banc où elle s'était trouvée la première fois qu'elle était arrivée, la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un, Connor et justement, près de cet l'arbre qu'il avait cogné, une jeune fille, qu'elle n'avait jamais vu auparavant, y était adossée, sans rien faire, juste un bloc et un crayon à la main, le regard perdu dans le vide, limite si elle n'était pas sur le point de s'endormir, puis releva la tête et commença à griffoner quelque chose avant de déchirer cette feuille et de la jeter

*Infographie elle aussi ?*

Quelque instants plus tard, ce fut un jeune homme qui arrivait avec son violon et qui s'installa au beau milieu de nul part tout comme elle l'avait fait, l'air mélancolique et sans prêter attention au monde extérieur et se mit à jouer, un air moins mélancolique que lui : contradictoire. Ce mot était omniprésent dans sa vie depuis quelques temps.
Elle hocha les épaules et se leva aussi vite du banc que lorsqu'elle s'était assise. Non pas que la musique ou les gens la déplaisait, mais elle avait juste besoin de calme. Elle partit donc un peu plus loin, marchant au rythme du son du violon

[ pour moi on peut faire une conversation à trois]

[J'ai pas le temps de répondre maintenant, mais ça marche pour la convers à trois, ça va pour Jess?]

[Ca va être chaud je pense ... ma c'est pas grave, ferait converse avec leo et une autre converse avec Clara ... une autre fois, si ça vous dérange pas]

Les yeux de Clara sur cette jeune fille non loin d’elle, la jeune fille au banc. Elle marqua son visage dans sa tête. Elle était si spéciale alors qu’elle n’avait fait que s’asseoir. Elle s’éloigna. Pourquoi ? A cause de se son de violon ? Qui osait venir jouer près d’elle alors qu’elle dessinait. Un air joyeux de plus. Pas étonnant que l’autre fille soit partie si vite.

*et le calme*

Où étaient le calme et la solitude qu’offraient généralement les parcs. Clara n’appréciait que très moyennement cette initiative. C’était un garçon. Elle, ou il jouait pour elle ? Impossible. Pourquoi jouerait-il pour elle ?

*Un idiot*

Ça devait être ça. Clara se leva. Si elle ne savait plus dessiner, le parc ne lui servait plus à rien. Elle fusilla l’inconnu du regard. Un regard. Un regard pur, même si agressif. Elle n’aimait pas être dérangée en pleine créativité.

Que cherchait-il au juste en jouant aussi près d’elle ? Sa fureur ? Son énervement.

*Me calmer ?*

Avait-il senti sa rage, sa haine intérieure, sa propension au malheur. Si c’était le cas, il aurait dû fuir. Comportement typiquement altruiste, certaines personnes ne pouvaient pas s’empêcher de vouloir aider tout le monde.

*pathétique*

Elle n’avait pas besoin d’être sauvée. Elle s’aimait telle qu’elle était. Sa vie lui plaisait. Point. Rien de plus. Ça lui suffisait. Elle avança vers le jeune garçon alors qu’il jouait. Sa main, une main, sur les cordes. Elle bloqua le son. Elle souffla :

"Non."

Tout simplement.

La fille triste s’approcha de lui et le fusilla du regard.

*Ben quoi ?*

Elle lui dit simplement : « non » !

*Quoi non ?*

Le parc était à tout le monde, il avait le droit de jouer ! Bien entendu il ne lui dit pas : la fille était grande et avait vraiment l’air costaude, il n’allait pas commencé à vouloir lui tenir tête.

*Je vais de nouveau me retrouver la tête dans les toilettes !*

Seulement il n’avait rien fait de mal, il avait joué. Même pas pour elle, c’était pour se calmer lui !

Je peux pas jouer ?

*Pourquoi je lui ai dit ça moi ?*

Il se revoyait quelques années plus tôt, ligoté au réverbère parce qu’il avait osé éclater de rire quand un des gothiques de son lycée s’était étalé par terre après s’être pris les pieds dans ses chaînes ! Il avait souffert ce jour-là ! Depuis, il évitait de montrer ce qu’il pensait à tous ceux qui avaient un air un peu menaçant. Et la fille venait de lui lancer un regard peu engageant.

Il regarda aux alentours pour voir dans quoi il allait terminer sa journée.

*Encore heureux que le lac soit loin !*

Il sortit de sa rêverie et tenta de l’affronter du regard pour essayer d’échapper à son destin accroché à un arbre ou bien enfermé dans son casier ! Seulement son regard ressemblait plus à celui du yorkshire qui affronte un berger allemand !


*Je suis profondément ridicule !*

Jouer ? Si ! Pas pour elle, pas cet air, pas comme ça ! Il la narguait. Elle le fusilla d’autant plus. Elle ne l’aimait pas. Freluquet ! Pourquoi jouer ? Elle relâcha son emprise.

" Si."

Il pouvait jouer. Rien ne l’obligeait elle à rester et à supporter. Elle lui tourna le dos. Un regard vers l’inconnu. Un innocent. Elle le sentait. Il n’y connaissait rien. Un Connor ? Non. Encore moins. Connor avait une âme forte. Lui pas.

Elle inspira profondément. Volte face. Retour sur le violoniste.

" Pourquoi ?"

Pourquoi jouait-il ? il ne la comprendrait peut-être pas. Elle s’en fichait. Elle se fichait du monde de toute façon. Ce que tout les autres pensaient lui était égal. Elle le fixait intensément. Qui était-il, cet ange, cet innocent, ce chaste garçon.

*Trop chaste*

Il en ressortait quelque chose de malsain. Il ne savait vraiment rien. Elle le lisait dans ses yeux. Il, il avait quelque chose de sa sœur. Pur, à l’état brut. A mieux le regarder, il la troublait. Pour peu, elle l’aurait appelé Maria.

*Si longtemps*

Des années qu’elle était morte. Pourquoi la hanter maintenant ?

"Pourquoi ?"

Répéta-t-elle plus doucement cette fois. elle posa sa main sur son ventre. son estomac s'était noué. comme à chaque pensée négative.

La fille ne quitta pas son air menaçant. Léo ne put s’empêcher de soupirer. Toute sa vie, il avait été cerné par les gens agressifs. Même quand il venait calmement se ressourcer dans le parc, il fallait qu’il tombe sur une énervée.

*Je vais aller me perdre en pleine forêt, une forêt où y’a pas d’animaux ! Juste moi….et Ellie !*

Il secoua la tête, non il était fâché. Pas question de l’emmener dans sa forêt. Même si elle devait lui manquer tellement qu’il en deviendrait fou.

*Je penserai n’importe quoi quand j’aurai plus cette fille devant moi.*

Elle lui demanda « pourquoi ».

*Pourquoi quoi ?*

Elle le fixait d’un regard …brûlant. Il n’avait pas beaucoup de vocabulaire mais là il était sûr que même après avoir étudié 50 fois le dictionnaire, il ne pourrait pas trouver de mot plus juste pour décrire son regard. Cette fille se consumait de l’intérieur. Il eut un frisson. Il était mal et il voulait partir de là au plus vite. Elle répéta « pourquoi » sans le quitter des yeux.

*Elle, elle a vraiment des problèmes dans la tête !*

On aurait dit qu’il l’avait profondément offensée. Pourtant il ne lui avait rien fait. Il tenta de soutenir son regard mais en vain.

*Qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ?*

Pour rien !

Il baissa les yeux un instant : sa voix était suraigu. Il devint rouge. Il ne faisait plus rien pour se donner belle contenance. Il était trop sensible et tout ce qui émanait de cette fille lui faisait mal. Il ne savait pas si c’était sa souffrance à elle qu’il ressentait ou bien la sienne qui était amplifiée puissance 10.

J’avais besoin de me calmer c’est tout !

Il aurait préféré crier que murmurer cette phrase. Mais là sa fierté ne lui importait plus. Il voulait quitter cet endroit et ne plus jamais voir cette folle. Elle le regardait mais c’était quelqu’un d’autre qu’elle voyait.

*Alors je m’en sortirai pas comme ça !*

De se calmer ? Là ? A cet endroit précis. Clara soupira d’énervement. Non. Impossible. Elle ne croyait pas aux coïncidences. Peut-être que si. La question n’était pas là. Il avait le droit de jouer naturellement. Pourquoi avait-il choisi ce lieu là plutôt qu’un autre ? Cet air là et pas autre chose ? Des questions lui traversaient la tête mais le jeune homme lui-même n’y aurait sans doute pas réponse. Rien. Insignifiant petite attaque de la vie.

Clara s’approcha de cet inconnu. Rouge. Lui faisait-elle peur ? Non. Elle ne faisait pas peur elle impressionnait. L’effet était différent.

Sa maria perdue des années auparavant, disparue dans les flammes. Elle était là. Cette petite fille innocente, cet ange. Les anges meurent toujours en premier. Qu’il prenne garde le freluquet à ne pas prendre froid et attraper la mort. Ou à ne pas se brûler les ailes.

Elle fit un pas un avant, encore un. La joie. Tant de joie dans un simple morceau de violon. Une petite fille. Un sourire. Un rire. Son rire. Une larme au coin de la joue de Clara. Le souvenir de sa sœur était encore très fort. Sa mâchoire se serra.

"Calme toi ailleurs !"

Elle n’avait pas le droit. Et qu’importe. Qui était-il pour savoir quel douloureux souvenir il venait de réveiller. Elle aurait bien tout envoyé balader. En l’occurrence, il n’y avait que lui. Clara n’était pas violente. Pas d’usuel. Elle changeait ces derniers temps. Elle était plus faible. Sa rassurer sur sa force lui ferait certainement du bien.

*Qu’elle aille au diable*

Clara se figea. Elle… Elle aurait souhaité parler de cette personne, là, en face d’elle. Ce jeune garçon trop chaste. Mais ce elle, si naturelle.

*Maria*

Non ! Elle ne pouvait pas. Elle avait l’interdiction de penser son prénom. Tout comme elle ne pouvait pas songer à celui de Michael. Elle ne pouvait que les imaginer et encore. Non. Elle était la responsable, autant pour l’un que pour l’autre. Elle ne méritait pas de penser à eux. Sa gorge devint douloureuse. Elle baissa la tête.

"Pourquoi cet air… pourquoi… pourquoi…"

La suite ne fut que des « pourquoi » peu intelligibles.

Léo écarquilla les yeux et ouvrit légèrement la bouche. Il était surpris. Vraiment surpris. D’habitude, il aurait faire rire. Lui-même aurait rit s’il avait vu ce ridicule petit bonhomme se dresser devant cette fille, un peu comme un yorkshire apostrophant un pitbull. Là, elle avait vraiment l’air troublée. Pas le même trouble que celui qui existait entre Ellie et lui non. Il y avait autre chose.

*Si je ferme pas la bouche je vais avaler des insectes !*

Rapidement il regarda encore la fille, l’écouta lui demander : « pourquoi ? ». Il ne savait même pas de quoi elle parlait. Il était simplement venu jouer du violon pour se calmer. Il l’avait sentie malheureuse c’est vrai, mais il n’avait jamais chercher à l’atteindre.

Ça va ?

Il comprit trop tard que sa remarque était ridicule. Bien sûr qu’elle n’allait pas bien. Il revint petit à petit de sa stupeur.

*C’est l’effet que je fais aux filles maintenant ?*

Bien sûr, il aurait été déplacé de murmurer cette pensée. Il savait que c’était déplacé mais il ne savait pas quoi faire. Jamais il n’avait bouleversé quelqu’un. Et surtout pas une fille qui faisait aussi peur à voir.

*Et à sentir !*

Pourquoi quoi ?

Peut-être n’avait-elle pas envie d’en parler. D’ailleurs peut-être qu’elle voulait parler de tout autre chose.

Je m’appelle Léo.

*Je crois que je viens de signer mon arrêt de mort. *

Il ne savait pas. Il ignorait à quel point cet air l’avait troublée. Pourquoi était une question stupide dans ce cas. Quel étrange petit garçon. Son âge, peut-être même plus. Et pourtant. Un ange. Un diamant d’innocence. La simplicité. La pureté. Il en existait encore des diamants bruts alors. Elle se calma. Dans la mesure du possible.

Des éclairs dans ses yeux ! Avait-elle l’air bien ? Il ne pensait pas à mal. Il ne pouvait pas. Il était trop gentil, sage, innocent. D’autres mots ne convenaient pas. Elle s’approcha. Pourquoi quoi ?

"L’air."

D’un ton détaché. Elle ne voulait pas trop s’investir. Ni le montrer. Seule. Toujours seule. Ça ne changeait pas. La faiblesse n’arrangeait rien. Se montrer sensible à cet air la rendait faible. Clara était nouvellement faible. L’incident avec l’autre l’avait peut-être blessé dans son orgueil.

*Non*

Non ce n’était pas lui. C’était un malaise plus profond qui revenait à la surface. Vieux de quelques années. De nombreuses années. Sa sœur, sa mère son père, son amie Mary, Michael.

"Clara"

Leo. Quel prénom atypique. Leo. Comme un lion. Il n’avait pas l’air bien méchant. Pour un autre, elle n’aurait pas éprouvé de compassion. Achevé, lapidé, en deux minutes. Lui !

Elle n’avait pas envie de lui parler. Pas envie de ne pas le faire non plus. Elle le jaugea, s’en contenta. Il n’était pas méchant. Intéressé. Comme les autres.

[désolée c'et court! Je ferai plus long la prochaine fois!]