Comme on se retrouve... [Maximilian]

- J'te laisse Mark, on se voit ce soir. Et s'il te plait, t'évite la surprise d'une blondasse à table parce que sinon, je te jure que je me casse sans détour ok? Bye frérot.

Calliope raccrocha, balança son portable dernier cri sur son lit, sortit de sa chambre et décida d'aller faire un petit tour dans les alentours, histoire de susciter un peu l'attention de ces messieurs et de prendre l'air un peu. Elle porta une short noir pas trop moulant, mais qui la mettait en valeur et un maillot à son effigie, visage stylisé et superbe, puisque la représantant, noir tranchant sur la texture blanche du tissu. Mode narcissique: ON.

En balançant ses petites fesses dans les couloirs, Calliope ne put s'empêcher de sourire intérieurement des sifflements admiratifs et des chuchotements qui s'élevaient sur son passage, ainsi que les regards remplis de jalousie du côté féminin, et des yeux pervers du côté masculin. Mais extérieurement, elle gardait un air indifférent, une démarche décidé, une attitude détachée du monde alors qu'elle ne désirait qu'une chose, qu'on flatte son égo.

*Tiens...*

Lui là, en face, tout seul, appuyé contre le mur à attendre probablement son prochain cours. Il ne l'avait pas vue, il semblait d'ailleurs complétement concentré sur autre chose. Elle passa délibérement juste à côté de lui et son corps ravissant, dévoilé à moitié par sa chemise blanche. A son niveau, elle ne s'arrêta pas mais passa un doigt le long de son flanc,comme une petite invitation ou un geste pour se faire remarquer, mais elle entendit vite des "Connard" ou "Putain mais tout ça parce qu'il a une belle gueule" qui jaillirent d'un peu partout. Tiens donc, tout ce petit monde observait ses faits et gestes?

*Génial!*

Elle continua sur sa lancée, de sa démarche lente et féline, comptant mentalement.

*1...2...*

Notre cher et magnifique Maximilian s'était levé de bonne heure et avait décidé de se la jouer classe avec sa belle chemise blanche pas repassée mais c'était tant mieux parce que ça donnait du style, son jean délavé et des lunettes de soleil relevées sur sa tête. Il était passé dans le couloir du dortoir des filles, attendait que celle-ci sortent de leur enclos, les suivait et faisait la convers ... enfin

Après avoir relevé quelques numéros de téléphone, il était descendu dans le grand couloir, à son casier, cherchant son "fabuleux" horaire de la journée
Et tout comme le veille, il avait encore plein d'heures de fourches
Et oui, c'est comme ça les horaires provisoires de fin d'année. D'après ses calculs, il n'aurait que le définitif au mois de ... mars ? Avril ?

Fans le fond, ça ne le dérangeait pas plus que ça, occasion supplémentaire de se ballader et de trouver de nouvelles personne sintéressantes à cotoyer

*Hum !*

Il était concentré, mémorisant sa feuille et puis, glander un peu plus avant d'aller en classe

Les réactions allaient de bon train. Comme un imbécile, il les prit pour lui, il n'aurait pas du crier victoire trop vite. Quand il sentit une présence, de petite taille. Il leva le regard : des petites jambes fines, un petit short qui laissait entrevoir son petit cul rebondis, ses petits seins trop parfaits et puis la petite bouille de la demoiselle d'hier

Par contre, il cru comprendre que par les "connards" que ça s'adressait à lui. Bha, ça ne lui déplaisait pas, les gens jaloux, il adorait parce qu'ils l'enviaient !

Tiens tiens, mais qui voila ?!

*T'en as pas eut assez hier ?*

Tu veux remettre ça, c'est ça ?

Lui dit-il en souriant de plus belle

*... 3!*

Elle ferma les yeux deux secondes, souriant totalement de satisfaction. Irrésistible cette petite bombe pas vrai?

Elle se retourna et lui lança un de ses regards, le dévisageant des pieds à la tête.

- Ah c'est toi! J'avais pas vu tiens...

C'est ça, mon oeil... tout le monde avait bien vu qu'elle l'avait frôlé delibérement, ce qui avait d'ailleurs suscité les jalousies de tous les gars du couloir. Ca devait gonfler son narcissisme au maximum ça, à ce petit enforié si séduisant.

De plus, il y avait du public cette fois. Alors allez-y, le spectacle pouvait commencer. Il ne fallait les prendre pour des imbéciles, ils étaient parfaitement conscient que ette petite scène s'avérait plus passionnant q'un show-tv pour tous les gens présents dans ce même couloir. Bien sûr, ils faisaient tous semblants de regarder ailleurs et de papoter, mais ils surveillaient la scène avec beaucoup d'attention.

* Vantard!*

Il se la jouait prétentieux alors... Mais de quoi pouvait-il bien se vanter? De ses exploits d'hier? Mais ils n'avaient rien fait d'assez palpitant pour elle. Mais bon, elle adorait susciter l'interêt, alors jouons encore... Leur petite partie malsaine ne faisait que commencer de toute manière.

Ell avança vers lui, accentuant encore le mouvement de ses hanches et s'arrêta en se pressant contre lui délibérement, minuscule à côté de lui, mais peu importe.

- Mais bien sûr que j'adorerais remettre ça mon cher...

Il souriait de cet air si précieux et sûr de lui, mais il savait qu'elle était un adversaire redoutable.

Elle passa un doigt le long de son torse, appréicant ses formes musclant au travers de la chemise, collant pratiquement son visage contre le tissu fin, mais presque de trop quand même. Ah là, elle ne jouait pas pareil qu'hier, mais le facteur "observateurs envieux" autour d'eux modifiait la donne. Et puis, il fallait toujours surprendre.

Elle ne l'avait pas vu ?
Ouais, et demain, c'est hier ?
Elle mentait pertinement mal, il devrait peut-être lui dire mais bon, la laisser croire des trucs qui n'existent pas, c'est bien aussi
Genre : elle l'a touché lui, comme par hasard ! Lui et pas un autre

Enfin, ce n'était pas le plus important, elle s'était retournée, pensant qu'elle lui avait manqué, enfin, que leur petit jeu lui avait manquer. Peut-être, un peu, il avait penser à cette scène quelques minutes et puis, il était sorti se ballader dans la ville

Tiens tiens, elle se la jouait ironique, toujours, elle mentait mal. Et en plus de ça, elle était ... bizarre. Etait-ce parce qu'il y avait des gens ? Sûrement. Ils les regardaient tous derrière leur cours et leurs chuchotements enfin, mieux vallait se méfier de la demoiselle, mais sans oublier son jeu

Comme la veille, elle se rapprocha de lui, le toucha. Sans problème mais il ne ferait pas de même. Pourquoi le ferait-il si elle ne voulait pas être touché ? C'était son problème, et lui se fichait pas mal de ce qu'elle pourrait lui faire, c'était plutôt agréable qui plus est

Mais sans la toucher, il profita un peu, de l'odeur exotique que dégageait ses cheveux, un parfait mélange à vous rendre dingue dès l'inhalation. Et puis, il y avait ses formes compressées tout contre lui

Ah ça oui, elle savait pertinement ce qu'elle faisait

Lui, ça le faisait rire, allez savoir pourquoi

Je crois que notre public en attend d'avantage

Et pas que le public d'ailleurs

*Alors, qu'est ce que tu vas faire maintenant ?*

Calliope se mit à rire doucement, évitant toujours soigneusement de coller son visage contre lui. Le public, le public, toujours ce public dont il se foutait pourtant éperdumment. Il était aussi égoiste qu'elle alors il n'en avait rien à secouer de ces gens, si ce n'était qu'il appréciait énormèment de susciter les jalousie de tous les abrutis qui en mordaient presque leurs classeurs.

*Tu ne sais pas mentir ou quoi?*

Il s'attendait à quoi en plus? Qu'elle lui arracha sa chemise au milieu du couloir? Nan. Mon cher, ça ne serait pas pour maintenant, il allait bien falloir attendre, dommage? Si ça ne lui convenait pas, tant pis pour lui.

Mais soit, pour le moment ils avaient des paires d'yeux braqués sur eux. Alors il fallait nourrir le fantasme au maximum, sinon aucun interêt. Ces jalousies plaisaient aussi à Callie. Ils crevaient tous d'envie d'être à place de lui, et des greluches en perdait presque leur string de la voir ainsi pressé contre ce qui semblait être l'icône masculine incarnée à leurs yeux.

Elle remonta son index jusqu'à son cou, veillant bien à toucher son corps et l'agrippa par le col, tirant son visage contre le sien. Elle fit glisser sa joue contre la sienne doucement, comme pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Pui finalement, se résigna et l'entraîna, toujours en le trainant par le col sans pour autant lui faire mal, vers la porte la plus proche. Elle claqua la porte doucement et le lâcha, puis tourna le verrou. D'ailleurs, un verrou, étonnant... Bon dieu, ils étaient dans le bureau d'un des professeurs, bureau spacieux qui plus est.

Voilà, maintenant, les autres s'imagineraient ce qu'ils voulaient et puis ils étaient seuls. Elle baissa les stores pour éviter les voyeurs puis alla s'asseoir sur le bureau peu emcombré, croisant délicatement les jambes.

- Plus de public pour attendre quoi que ce soit maintenant. A moins que tu n'aies eu besoin de ce prétexte parce que tu n'osais pas avouer que c'était toi et toi seul qui en attendait davantage?

Elle appuya ses paumes retournées contre la surface du bureau et se pencha légèrement en arrière, faisant ressortir ainsi sa poitrine.

Alors alors alors ?

Bhen elle se débroullait pas mal. Toujours pas mal. Elle en faisait ni trop peu, ni trop. Juste assez pour jalouser les autres et flatter leur ego à tous les deux, prêt à éclater à n'importe quel moment
Mais quand elle l'aggripa par le cou, ça, elle y allait un peu fort, et lui, comme un con, par réflexe, il posa sa main sur ses hancges. Malheur de malheur, la toucher, non, jamais, il jouait avec le feu et il se consumait petit à petit

Finalement, elle ne s'en aperçut peut-être pas, elle le poussa, ou du moins l'attira avec elle dans une salle

*Intéressant*

Comme une professionnelle, comme si elle avait fait ça toute sa vie, elle ferma la porte à clef et baissa les volets
Maximilian ne bougeait pas, toujours près de la porte, se demandant s'il devait allumer les lumières ou pas. Non, c'était bien comme ça, et il y avait de faibles rayons qui traversaient la fenêtre, une jolie fille quasi étendue sur la table qui était en fait un bureau

Intéressant

Murmura t-il

Il s'approcha d'elle, lentement et déboutonna un des boutons du hait de sa chemise. Il faisait chaud, enfin, c'était sans doute une excuse, il se chauffait tout seul

Ca a une réelle importance ?

Continua t-il sans cesser de s'avancer vers jusqu'à ce qu'il plaque ses mains sur la table, l'entourant, comme elle l'avait fait la veille. Peut-être pas l'emprisonnant comme elle l'avait fait mais bon, c'était tout comme

Tout comme ça n'a pas d'importance de savoir si tu m'as réellement touché au matin, pretextant que tu ne m'as pa vu

*On connait d'jà la réponse ... bon, et si t'arrêtait de m'chauffer maintenant ?*

Il sentait chaques parties de son corps le dévisageait, c'était agaçant quoi à la fin

Il s'avança vers elle, ôtant uniquement UN bouton de sa chemise.

*Alors petit, on a trop chaud?*

Pourtant, elle était parfaitement bien, température extérieure idéale. C'était elle qui lui faisait cet effet? Mais dites-moi, c'était qu'il commençait à suinter le désir ce garçon...

*Et toi donc Callie...*

Sauf qu'elle gardait le contrôle, intentionnellement, pour le rendre dingue en le faisant attendre, en suscitant chez lui une envie irrémédiable de se jeter sur elle, mélée à une retenue due à sa fierté qui lui interdisait de perdre pied le premier. C'était ça qui le différenciait. Il résistait alors que n'importe quel gars l'aurait déjà déshabillée.

Si ça avait de l'importance? Aucune, bien au contraire. Ils se posaient tous les deux des questions dont ils connaissaient pertinament bien la réponse, mais c'était de la provoc', gratuite et excitante. Pour pimenter et alimenter le concept de leur jeu sans règle, sans limite, sans borne.

Il arriva à son niveau et plaqua lui aussi ses mains sur la table, tout près des siennes mais prenant grand soin de ne pas la toucher. Pourtant, tout à l'heure, il ne s'était pas gêné pour lui mettre les mains sur les hanches. Et il considérait quoi là, qu'elle était sa prisonnière, comme lui hier? Non, ça n'était pas pareil, pas du tout. Il voulait comme la posséder presque. C'était follement excitant. Surtout qu'il se penchait légèrement et qu'elle avait une vue de son corps par l'encolure de la chemise.

*Mais quel torse...*

- Ca n'a aucune importance puisque tu connais la réponse...

Elle n'était pas encore au même point que lui. Il brûlait presque, elle en était sûr. En même temps, vu comment elle le chauffait. Mais lui, il faisait quoi pour elle?

Elle ôta ses chaussures contre le rebord du bureau et passa ses jambes autour de son bassin. Elle glissa sur la surface jusqu'à être totalement allongée, et avec ses jambes, elle attira son corps à lui plus bas, plus près d'elle, mais sans pour autant qu'il ne la touche.

- Dis-moi... pourquoi un seul bouton?

Ca n'allait plus, il perdait le contrôle, faisait tout pour le tenir mais avait du mal. Elle le savait et en profitait. Il fallait qu'il rattrappe la longueur qu'il avait de retard. Finalement, ce n'était pas qu'une bonne chose

*Arrête de penser nom de ...*

Pas le temps de penser, elle prenait les choses en main, trop rapidement pour qu'il ne puisse faire quelque chose, il était de retour dans la gueule du loup en un clin d'oeil

Il faisait de plus en plus chaud

C'était vrai, ça pourquoi un seul bouton ?
Ca sous-entends donc qu'elle aimerait voir le reste
Pourquoi la contrarier ?
Pour l'envier un peu plus. Les idées revenaient claires, petit à petit, même s'il faisait tout son possible pour garder son calme, penchée au dessus d'elle allongée sur la table

Il replaça ses mains, à côté de son visage, pas trop prêt mais tout de même et sur l'appuis d'une seule, il glissa l'autre sur sa chemise, doucement, il dirigea son pouce et son index vers le bouton le plus haut et prit tout son temps pour l'enlever. Hésita lorsqu'il était en train de passer dans le petit trou, quelques secondes de plus et l'enleva, enfin

Tandis qu'elle l'observait, dévisageait son corps, son torse, ses petites tablettes de choco qui ne faisait pas trop bad boy, tout ce qu'il fallait, juste assez, comme toujours. C'était parfait, il était parfait, à sa manière et il se fichait du négatif que les gens pouvaient penser, il savait que ça plaisait aux autres et apparament, elle en faisait partie, même si elle ne devait pas trop l'apprécier lui, sa personnalité mais ça, c'était pas nouveau, qui pourrait l'apprécier puisque ça n'était jamais arrivé ? Peut-être pour ça qu'il était comme ça

Tandis que le deuxième bouton allait également se défaire, il lui fit signe du menton

Et toi ?

Ca ne lui dérangeait pas de se donner en spectacle, si ça pouvait lui faire plaisir, ça lui faisait plaisir mais bon ... on a rien sans rien

Calliope attendit qu'il éxécute cette demande sous-entendue bien gentiment et observa attentivement sa main qui s'apprétait à enlever les boutons en trop. Il avait des mains apparement bien expertes, tout à fait habiles et puissantes, le genre de mains dont on rêve secrètement pour les meilleures caresses, puisque ce sont justement celles qui procurent les meilleurs caresses!

Elle se mordit discrètement la lèvre, ayant hâte d'avoir enfin son torse nu et à son entière disposition, à elle toute seule. Une fois qu'il en eut enlevé un, avec une lenteur calculée et quasi insupportable, il s'arrêta.

*Non non non, encore!*

Elle n'était pas encore impatiente au point d'avoir envie de lui arracher avec violence tout ce qui encombrait le corps du bel étalon, mais l'envie montait peu à peu. Etrangeté, cette fois elle connaissait plutôt bien sa conquête. Enfin, elle connaissait son tempérament, son caractère exécrable et égoïste, et justement ça le rendait encore plus désirable. Coucher avec son double masculin, ça augmentait encore l'enjeu de la chose. Et puis ce jeu qu'ils instauraient peu à peu...

*Quoi?*

Il jouait au donnant-donnant? Il fallait arrêter un peu là, depuis tout à l'heure, elle le touchait, le chauffait en bonne petite et douée allumeuse qu'elle était, et lui ne lui faisait rien du tout puisqu'il ne la touchait même pas. Enfin ça, c'était voulu, ça lui augmentait le désir sûrement cette interdiction. Quand il la transgresserait... ca serait exquis!

Cependant, elle lui ferait peut-être une fleur. Elle était à peine plus couverte que la veille, hormis son ventre peut-être. Elle remonta donc son maillot délicatement et sensuellement jusque sous ses seins tout en le regardant dans les yeux et en le rapprochant d'elle avec ses jambes.

En attente du réponse, Maximilian attendait, toujours les doigt posés sur son bouton
Elle ne se contenta que de soulever son maillot et encore, elle ne l'enleva même pas complètement
Il fut un brin déçu mais il fallait qu'il se contente de ce qu'elle lui donnait

*Comment ça ? C'est une première*

Mais il y avait tellement trop de premières avec cette inconnue, et puis encore ? Il allait être à sa merci ? Il ne voulait pas de ça. Tout ce qu'il y avait dans ses pièces le suffisait amplement. Et si ce n'était pas que la première fois, ce serait encore mieux

*Gné ?*

Comment osait-il penser cela ? Lui qui avait pour règle de ne sortir qu'une seule fois avec la même fille. UNE FOIS, PAS DEUX ! Il s'était donné ordre de ne jamais les revoir. Enfin, d'une part, il n'aurait pas trop le choix, ils étaient dans la même école

Bref, la jeune fille laissa tout de même apparaître son petit ventre, son nombril parfaitement dessiné et ses os. Elle n'était pasmaigre, ni anorexique, elle était mince et svelte, parfaitement bien fouttue, enfin ... "parfaitement" ... pas mal quoi
Il s'en mordit la langue, ça n'allait plus, il déraillait complètement, elle le faisait dérailler et il fallait qu'elle arrête sinon il allait céder, même si dans le fond, c'était ce qu'elle voulait, non ? Mais pas lui !

Un rayon de soleil se réfletait sur une partie de son ventre sur lequel il avait envie de s'amuser. Tiens, cela dit en passant, s'il avait eut un glaçon, il se serait bien amusé à le faire glisser sur sa peau et à la lécher

*C'est une idée tiens !*

Il jeta un rapide coup d'oeil autour de lui : pas le moindre frigo, dommage, ça aurait pu être drôle

Maximilian affronta les interdis et de son autre main, il la saisit au niveau du coup et releva son visage. Il ne la voyait pas et il voulait voir chacunes de ses réactions, des sensations qu'elle éprouvait, lire sur son visage si c'était bien lui le meilleur, et une fois que son visage ateignit le niveau de son coup, il dégraffa un nouveau bouton

Il reluquait la marchandise le gaillard, et ça ne semblait pas pour lui déplaire. Ses petits abdos à elle étaient à peine perceptibles, bien dessinés sous sa peau mais pas assez prononcés pour former des plaquettes. Heureusement d'ailleurs! Elle, on ne faisait que les deviner, elle ne s'apellait pas Janet - la gonflette- Jackson. Cette pétasse, elle ne pouvait pas la blairer soit dit en passant!

*Qu'est-ce que Janet vient faire là?*

Elle n'avait rien à lui envier d'ailleurs. Surtout pas son frère, même s'il était le roi de la Pop et un excellent chanteur.

*Arrête de penser Callie!*

Ca ne lui suffisait pas apparement, à ce garçon, qu'elle n'ait pas tout enlevé. Hum... si il voulait en voir plus que ça, il devrait s'y atteler lui même. Point final.

Il transgressa l'interdiction, et c'était une petite victoire pour elle. Alors étalon? On fait le vilain? On respecte pas les règles? Ok... Maintenant, les contacts seraient volontiers autorisés. Il lui prit délicatement le visage, jusqu'à l'amener à son niveau à lui. Alors comme ça, il avait besoin de la voir pour savoir ce qu'elle ressentait? La semi-pénombre, ça lui allait parfaitement à elle. Mais soit... On était pas tous aussi doué que Calliope Sloan.

Il ôta à nouveau un bouton et elle continua à le fixer, avec cette expression d'envie figée dans le regard, et en même temps ce petit air supérieur alors qu'il était presque son égal.

*Personne n'est mon égal!*

Elle passa sa main gauche dans ses cheveux, juste au-dessus de sa nuque, jouant avec quelques mèches courtes et passa l'autre dans son dos, sous sa chemise. Il était bel et bien brûlant, et elle en fut bien satisfaite.

Leurs visages étaient à moins de centimètres l'un de l'autre, et la tension qui régnait entre les deux se faisait de plus en plus lourde. Ouch, chaud tout ça...

Elle ne disait rien, elle n'avait pas dans son regard le petit éclair noir qu'elle lui avait lancé l'autre jour, plutôt une petite lueur de victoire. Ses yeux riaient. Elle savait qu'elle avait gagné cette petite bataille à savoir quand il transgresserait ses interdits. Dans le fond, il s'en fouttait pas mal. Si ça pouvait lui faire plaisir, ce n'était pas comme s'il était sauté sur elle comme un malade, d'ailleurs il s'en félicita, faire tout ça en douceur, prenant son temps pour chaques mouvements, pour chaques inspirations qu'il prenait, comme si tout était écrit et qu'il devait tout suivre en rythme

*Tu dérailles, y a pas de doute*

Mais pas moyen, il était attiré par cette nouvelle attraction, intéressante qui plus est

A son tour, sa main vint se glisser dans son cou, même si pour elle, ce n'était pas vraiment une limite, d'ailleurs, en avait-elle ?

Peu importait, il continuait son manège, un peu plus rapide cette fois. Un ... sans oublier la petite pause entre chaque boutons, comme pour la faire languir un peu plus ... deux ... bientôt finis, elle regardait toujours avec ses yeux éternellement profond et révélateur ... trois ... comme une petite fille admirative vers une chose qu'elle n'avait jamais vu ... quatre ... enfin, on y était, il suffisait de l'enlever

Il récupéra sa deuxième main toujours nichée dans le creu de son cou, laissa tomber ses bras le long de son corps et la chemise suivit, glissa le long et ... hop

Elle devait jouïr d'une nouvelle victoire, elle avait réussit à moitier à le déshabiller. Bon, et maintenant, la ceinture ?

*Et pourquoi pas elle ?*

Ce n'était pas à Maximilian à le faire, même si dan sle fond, ça ne lui dérangeait pas plus que ça, mais c'était chacun son tour, pour une fois qu'il était prêt à traiter quelqu'un d'égal à égal, c'était à elle de faire son travail

Mais elle parraissait concentrée sur quelque chose d'autre, ce qu'elle faisait, ses mains à elles. Beaucoup de mouvement de mains en peu de temps, pourquoi une telle fixation sur celle-ci ? Parce que c'était grâce à elles qu'on sent le mieux les choses ? En tout cas, celles de la jeune fille était magnées parfaitement bien. Ca pour savoir ce qu'elle faisait, elle le savait

Inconsciemment, l'idée du glaçon lui revint. Il ne se l'ôterait pas de la tête, ce serait sûr. Il pourrait s'en inventer un ... où trouver quelque chose en remplacement. Quelque chose qu'il s'amuserait à mettre sur son corps et qui lui ferait profiter à lui aussi

Une bouteille de cola posée sur la table. C'était une idée ... peut-être pour plus tard, en attendant, il revint sur elle, laissant libre cours à son imagination, glissant de part et d'autre ses mains sur ses jambes en les faisant remonter jusqu'à ses fesses

Après réflexion, c'était bien comme ça. Il était son prisonnier et il sentait libre

Elle le regarda enlever ses boutons de chemise comme si ce vulgaire et banal bout de tissu, qui avait du couter une fortune chez Armani soit dit en passant, allait lui révéler la 8e merveille du monde. Elle avait entrevu, mais là, là... ca serait ouvert au grand public, c'est-à-dire à elle en l'occurence, mais peu importait. Elle était l'unique, alors elle représentait à elle toute seule un grand public non?

*Oh que si...*

Et puis, voilà, le moment de grâce, après l'attente langoureuse de la vue du corps musclé et apparement plutôt bronzé du jeune homme. Il lâcha un temps sa nuque pour laisser tomber cet habit de trop et à la vue du spectacle, elle leva un sourcil de contentement et lâcha presque malgré elle, presque seulement parce qu'elle contrôlait tout

- Hum... et bien...

Elle s'était fait un paquet de rugbyman, de footballeurs, de quaterback et compagnie, et tous taillés comme des armoires à glaces, donc avec un corps loin d'être désagréable, mais lui... Il n'avait pas la carrure d'un athlète, loin de là,et ce petit enfoiré avait au final un torse, des pecs, des abdos d'enfer, qui lui allait à merveille, rien n'était de trop, il était presque aussi parfait qu'elle physiquement. Ils étaient finalement presque fait pour se rencontrer, leur union était inévitable, comment auraient-ils pu s'ignorer en étant si semblables?

*Quoi?*

C'est en songeant à ce qu'elle venait de penser que Callie comprit qu'elle perdait un peu les pédales et qu'il la faisait disjoncter totalement. Il fallait absolument remédier à ça. Et puis quoi encore? Qu'elle le laisse gagner? Car à la guerre comme à la guerre. Si on associait le sexe en général à l'amour et à la sympathie, dans leur cas, c'était une grande guerre entre des superpuissances imbattables, les deux meilleurs dans leurs genres, qui avaient chacun trouvé en l'autre l'adversaire qu'ils pensaient ne jamais trouver. Et personne ne pourrait gagner, ils ressortiraient à coup sûr vainqueurs tous les deux, ou alors tous deux perdants, ou bien ils s'entretueraient. C'était d'ailleurs l'issue la plus logique.

*Mais je me battrais quand même mon cher!*

Elle fit glisser ses deux mains le long des épaules musclées de son rival et descendit très lentement le long de ses pectoraux jusqu'à atteindre les abdos, dont elle dessina chaque contour avec une lenteur sensuelle en se léchant tout exprès les lèvres. Elle ne le lachait pas des yeux, tandis qu'il caressait ses jambes, ses cuisses, ses fesses même. Elle ne s'était pas trompée, ces mains étaient idéales et sensationnellement douces. Contraste avec le propriétaire? Et alors!

Etonnant. Elle ouvrit la bouche, une parole, une phrase. Elle perdait donc les pédales à son tour
Ils étaient à égalité maintenant, mais la partie n'était pas encore finit
N'empêche, elle avait réussit à le faire sourire. Une vraie gosse, une belle gosse quand même, une sale gosse aussi. Ca lui allait plutôt bien comme surnom. Oui parce que dans le fond, il ne savait même pas comment elle s'appellait. Mais c'était pas grave, c'était pas le détail qui le marquait le plus. A vrai dire, il ne l'avait jamais demandé et il ne s'était jamais présenté, sauf quand on lui a demandé. Non, la seule et unique chose dont il se souvenait, c'était la chose en elle même à vrai dire. Et dans les rares cas, comme celui-ci, il attributait un surnom à la personne

Cela dit, la gosse ne cessait pas de le caresser dans les moindres recoins, profitant de toutes les parcelles de son corps. Ca ne lui déplaisait pas, elle prenait un plaisir à le faire, et lui à les ressentir. Ses petits coups d'ongles involontaires, ses doigts lisses et fins, allant à une allure complètement démesurée à son tempérament. Elle s'en léchait même les babines. Deux deux, qui était le chat ? Peut-être qu'il en jouait le jeu ou qu'ils en étaient tous les deux

Bon, et bien puisque le public s'emblait en réclamer, il se décida enfin à déboucler son ceinturon et à l'enlever, lentement, sans la quitter des yeux, admiratif devant sa langue, il aurait bien voulu s'en saisir, lui faire rencontrer la sienne mais non, elle aurait gagné une nouvelle fois

Une fois la ceinture enlevé, il la fit passer autour de sa taille, tenant les deux extrémités, il la fit se rapprocher de lui, un peu plus jusqu'à ce que son front touche le sien, comme la dernière fois. Il la mettait face à la vérité, plus moyen de s'échapper, elle était bien obligée de répliquer, de tomber un peu plus dans le piège qu'ils s'auto-lançaient

*Ho my god !*

Et finalement, il s'y perdait presque tout seul. Il s'efforçait de tenir, bloquant sa respiration, tentant de penser à autre chose, impossible, son importance dans cette pièce était aussi grande que son égo

C'était ça : à force de jouer avec le feu, on finit bien un moment ou l'autre de se brûler, mais c'était tellement bon qu'on s'en foutait pas mal, quit à être brûlé au troisième degré

Après réflexion, elle n'avait rien ôté d'autre que ses chaussures. Il fallait dire qu'avec le peu de tissus qu'elle avait sur le corps, elle n'en aurait pas pour longtemps. D'ailleurs, comment faisait-elle pour porter des trucs aussi courts en plein mois de novembre ? Elle brûlait de l'intérieur 24 heures sur 24 ou quoi ?

*Finies les comparaisions*

Il la regarda, le sourire au coin des lèvres, le sourcil levé

Calliope était totalement consciente du pied qu'il prenait grâce à ces caresses sensuelles et suggestives qu'elle lui faisait. Et de le voir aussi satisfait, ça la renvoyait à son propre talent pour éveiller les sens, de quoi donc la satisfaire. Et puis il avait une telle peau, presque celle d'un gosse, une peau et douce et sans défaut alors qu'il en était plein.

C'était ça leur ambiguité. Ils étaient physiquement absolument parfaits, mais leurs caractères regorgeaient de défauts. Calliope avait beau se considérer comme la meilleure, surpassant de loin n'importe quelle gonzesse sur cette terre, elle savait pertinamment qu'elle n'était pas seulement bourrée de qualité. D'ailleurs, c'était ça qui la rendait meilleure. Aucun scrupule, rien pour l'empêcher d'atteindre son but.

*Tiens...*

Elle entendit un son de ceinture débouclée, et comprit que monsieur finalement se décidait tout seul. Elle s'apprêtait à le faire, mais il était impatient le bougre! Soit, une mini-victoire de plus. Elle ne voulait plus qu'une chose: que ses mains retournent vite sur son corps à elle. Egoiste jusqu'au bout.

Mais non, il en avait décidé autrement. Il utilisa sa ceinture comme un piège pour pouvoir mieux l'attirer à lui, avec un mélange de fougue et d'attention appliquée. Le cuir froid contre sa peau la fit légèrement frissoner, mais elle s'en remit vite. Ils étaient tout proches maintenant, pas possible de faire mieux, et elle serra un peu ses jambes qui entouraient le bassin du splendide et doué étalon.

Cette lenteur lui aurait d'ordinaire paru exaspérante et inutile, mais là... Non. C'était bien, idéal, comme savourer un gateau au chocolat particulièrement réussi et le laisser fondre dans sa bouche avant de l'avaler, pour profiter un maximum parce qu'on sait qu'au bout d'un moment, on aura dévoré tout le gâteau et qu'on voudra vite en refaire un autre.

*Quoi? Callie, qu'est-ce que tu viens de...*

Elle n'avait jamais couché deux fois avec le même mec. Jamais. Alors ça ne serait pas avec lui qu'elle commencerait, surtout que peut-être une fois la chose faite, elle ne lui trouverait plus aucune saveur. Ou peut-être le contraire... Elle était paumée finalement quand il était si proche d'elle.

Son air de séducteur très sûr de lui était un peu estompé. Il gardait cette même assurance, mais en même temps, tombait un peu le masque, se laissant peut-être aller à une faiblesse qui le perdrait. Son sourire était divinement rassurant et coquin à la fois.

Peut-être fallait-il le récompenser pour les fois où elle avait gagné. Quoique, est-ce les guerriers faisaient ça? En même temps, les guerriers n'offraient pas leur corps à leurs ennemis non plus. Et lui, c'était l'ennemi. Son ennemi. A elle toute seule. Son semblable, son rival, sa moitié aurait dit certains romantiques. Comment deux personnes aussi similaires et immorales auraient pu être faites l'une pour l'autre? C'était impensable.

Récompense donc, et plaisir personnel par ailleurs. Elle approcha sa bouche légèrement mouillée de lui, sans décoller leurs fronts, gardant volontairement ses yeux plantés dans les siens comme une pure provocation et attrapa sa lèvre supérieure entre les siennes, doucement. Il avait un goût incomparable.

Mais elle voulait ses mains aussi. Elle arrêta donc ce début de baiser, refusant d'y donner suite tant qu'il tiendrait cette ceinture. Elle fit passer ses pouces en appuyant légèrement sur les poignets de son ennemi, comme elle l'apellerait désormais, lui intimant presque l'ordre de lâcher cette lanière. Il n'avait pas besoin de ça pour la garder contre lui.

Finalement, l'idée n'était pas si mal. Collée là tout contre lui, elle n'avait finalement aucune échapatoire et fut bien obligée de le regarder dans les yeux, à rapprocher sa bouche de la sienne. Il n'attendait plus maintenant qu'elle ne le touche, mais dans combien de temps sa deuxième petite victoire lui parviendrait-il ? Peu, il espérait. Il comptait gagner cet éternel duel même si on dit toujours qu'il n'y a jamais de gagnants, que des perdants. Peut-être qu'ils en étaient tous les deux, qu'ils perdaient peu à peu leurs idées, leurs pédales, leur orgueil, qu'ils devenaient un peu "meilleurs" mais il ne l'avouerait pas le premier avant qu'elle ne l'avoue, comme un manque de confiance dans l'autre. Dans le fond, il ne la connaissait pas du tout, enfin si, à travers lui puisque c'était sa réplique même

Une fois sorti de ses pensées, Maximilian eut le privilège d'être saisit pas ses petites lèvres douces
Les lèvres, lieu qu'il préférait plus que tout. Oui, c'était incroyable, on aurait put penser que c'était autre chose, et pourtant. Combien d'heure avait-il été suspendu sur celles des autres ? A les embrasser, à les lécher, à en dessiner le contour avec la langue, à passer du gloss imaginaire avec son doigt ou à leur faire goûter des choses. Oui, les prélmiminaires avec de la nourriture, c'était pas mal aussi. Ce souvenir lui était un des meilleurs, avec une fille de son lycée. A vrai dire, la fille de la directrice. Elle attendait que sa mère finisse, il s'était enfermé avec elle dans les cuisines et de là ... c'était parti en vrille. Heureusement pour lui, la fille avait joué le même jeu : histoire d'un jour, donc pas de commentaires à maman, sinon : internat

Revenons à nos moutons, la petite demoiselle s'était arrêtée, pourquoi ? Ses doigts sur ses poignets voulaient tout dire : lâche ça. Si ça pouvait lui faire plaisir, il fit passer la ceintureautour de sa taille, une dernière fois jusqu'à l'enlever et à la balancer derrière lui, pas loin de sa chemise

Et maintenant ? A elle de prendre les choses en main, un peu, lui montrer ce qu'elle s'avait faire d'autre ? Lui se saisit de ses hanches, légèrement recouvertes pas son mini-short qu'il aurait bien eut envie d'arracher mais bon, une chose à la fois
C'était d'ailleurs bizarre à penser, lui qui généralement ne perdait pas de temps. C'était toujours bien fait, pas spécialement vite fait, mais à un rythme beaucoup acceléré. Une nouvelle fois, unique, inoubliable qu'il garderait dans sa petite crâne

Maximilian ne put s'empêcher cette fois de se contrôler et n'attendit pas qu'elle fasse un nouveau pas. Le temps était écoulé, il craquait, un peu plus à chaque fois, il s'empara de ses lèvres inférieures, avec ses dents mais ne la mordit pas, il était minucieux et faisait tout son possible pour ne lui faire aucun mal, ce n'était aucunement dans ses intentions

Plus le temps passait, plus il commençait à se fouttre pas mal du jeu et du reste, à la laissée gagner ou quoi, il avait envie d'elle et puis c'est tout

*Et puis quoi encore ?*

Articula difficilement une voix dans sa tête

C'était déjà ça, il lui restait encore un peu de "bon" sens"

Son arrêt brutal dans ce qui était presque un début de baiser le stoppa net dans sa recherche du plaisir. Callie comprit vite que ce jeune homme avait une attirance toute particulière pour les lèvres et que même si cette perte de contrôle voulue de la part de la jeune fille pouvait apparaître comme une faiblesse certaine de sa part, elle pouvait se vanter d'avoir appris quelque chose sur ce coup-là. En tout cas, il avait compris ce qu'elle lui sous-entendait et lâchant bien vite ce morceau de cuir qui n'avait en fait aucune utilité, si ce n'était qu'il les avaient encore plus rapprochés.

Et puis maintenant, qu'est-ce qu'ils allaient faire? Aucun des deux ne voulait plus céder, se rendant chacun bien compte que depuis tout à l'heure, leur rapprochement n'avait eu pour conséquence que de les rendre un peu faibles et trop facilement réduits à laisser l'autre gagner du terrain. Callie avait eu l'avantage un moment, si elle avait continué comme ça, elle aurait largement pu gagner, et puis quoi hein? Elle s'était laissée berner elle aussi par l'ivresse du moment et bien qu'elle tentait de se convaincre que ce semblant de baiser était une ruse de plus, il fallait bien qu'elle reconnaisse qu'elle commençait à craquer légèrement.

*Putain Callie!*

C'était dangereux, très dangereux, trop dangereux. Comme de s'enfonçer un poignard dans la poitrine sans savoir s'il allait toucher des organes vitaux. C'était un suicide presque, mais c'était l'inconnu, l'excitation des terres non-explorées. Les terres dont justement son frère lui avait parlées en recommandant de s'éloigner vivement.Mais elle voulait toujours plus, c'était comme ça. Elle en avait marre des gars insipides et sans caractère qui se contentaient de la satisfaire un temps. Là, elle savait qu'il resterait gravé en temps que l'ennemi. Son meilleur ennemi, tellement proche d'elle dans sa façon d'être que c'en était troublant.

Ses mains sur ses hanches... Elle fit pareil, caressant cette partie du corps qu'elle affectionnait tout particulièrement. Les siennes étaient quasi parfaites, elles ressortaient sans pour autant être incisives, elles étaient là, présentes, formes divines et intéressantes et elle faisait roûler ses doigts dessus, appréciant au maximum la sensation de cette peau magnifiquement douce sous la sienne qui l'était tout autant, et, comble de l'horreur, elle ferma les yeux un instant.

*N'importe quoi Callie!*

Mais c'était plus fort qu'elle. Moment de faiblesse qui malheureusement se prolongea lorsqu'il attrapa sa lèvre, monsieur se décidant enfin lui aussi à se laisser aller encore. Ils s'abandonnaient, perdaient totalement les pédales, s'en étaient affolants. Il ne la mordait pas, mais se l'appropriait et comme une idiote, elle se laissa faire. Elle était piégée, peut-être, mais même s'il lui laissait une chance de partir, elle ne la saisirait pas.

Elle se déroba soudain, sans pour autant être violente, décollant juste ses lèvres des siennes. Ils ne s'étaient même pas encore vraiment embrassés ces deux-là en plus... Elle rouvrit les yeux, et les planta dans les siens, se laissant glisser en arrière sans rien craindre, les mains de son ennemi dans le creux de ses reins, la retenant. Elle était désormais allongée sur la table, et elle avait laché à presque regret ses hanches divines pour venir ôter son maillot, très très lentement, avec un calme maitrisé parfaitement pour le faire languir. Lorsqu'elle l'eut totalement enlevé, se décoiffant par la même occasion et dévoilant un soutien-gorge chic et provocant, elle cambra son dos avant de se relever jusqu'à coller son corps contre le sien, se maîtrisant sans vraiment le faire. Elle passa ses bras autour de son cou, le ramenant encore plus à elle, toujours elle, et finalement captura ses lèvres dans un baiser à la fois délicat et fougueux, lâchant prise complétement avec son intention de faire la guerre, elle ne voulait que faire l'amour.

Il n'y avait presque plus rien à faire pour rester encore au dessus de la ceinture. Il avait put la toucher, dans des endroits délicats sans que ça n'aille plus loin, elle en avait également profité. Maintenant, il y avait encore quelques bouts de tissus qui les séparaient

Ah si, il ne s'étaient pas encore vraiment embrassé mais ça, ce n'était pas un problème, il savait que tôt ou tard, il capturait ses lèvres, ou du moins, elle capturait les siennes
Mais après le petit mordillement, elle se détacha de lui. Il la suppliait comme un gros bébé qui veut sa tutute qu'on lui enlève : encore, toujours et encore plus

Finalement, ce qu'elle fit n'était pas plus mal. Elle se laissa glissée en arrière avec grâce, courbant son dos, faisant ressortir sa poitrine, provocatrice. Elle retira presque aussi lentement osn maillot qu'il n'avait déboutonné sa chemise. A demie-nue, presque : amgnifique petit papillon déployait plutôt bien ses ailes, parfaits, rien à ajouter de plus, comme il les aimait. Mais la seule maladresse, ce fut peut-être de se relever, toujours avec la même grâce. Il serait bien grimper sur la table au dessus d'elle, en faisant valser tout ce qu'il y avait sur le bureau comme dans les films ... une prochaine fois peut-être ...

*... avec quelqu'un d'autre !!!*

Mais il ne savait pas vraiment s'il retrouverait cette tension qu'il y avait entre-eux. Bien sûr que non, c'était unique, instant à saisir et à garder précieusement dans sa mémoire. C'était d'ailleurs bien triste de penser qu'il ne la reverrait plus et qu'ils ne feront plus ça, dan sun autre endroit insolite qu'un bureau d'académie

Il fallait absolument qu'il arrête de penser à ça. Dans le fond, ils 'en fichait pas mal, il ne trouverait plus une fille aussi experimenté et alors ? Ni son double et alors ?

*Tu m'rends dingue !*

Pensa t-il avant qu'elle ne s'emparre à nouveau de ses lèvres

Ce n'était pas de l'amour, il n'y croyait pas vraiment, du moins, il n'y croyait plus mais ce n'était pas l'instant pour se remémorer de cette histoire à la con qu'il voulait oublier plus que tout

Et puis, ça pouvait peut-être devenir amusant. Même s'il ne la toucherait plus comme il le faisait en cet instant, ils pourraient aller à la chasse tous les deux, pas comme des amis, comme des complices

*Tu dis n'importe quoi*

Maximilian se détacha d'elle et plongea sa tête dans le cou de la demoiselle, descendant petit à petit entre chaques baisers, allant se réfugier à la naissance de ses seins, et puis remontant en la léchant jusqu'à son cou, à nouveau. C'était à peu près à cet instant que la bouteille de cola serait bien utile, quoi que le goût de sa peau n'était pas désagréable, à vrai dire, il l'aurait bien mangé s'il le pouvait

*Ferme ta g ...*

Cette envie en lui se faisait de plus belle mais il fallait qu'il calme ses ardeurs car le grand moment n'était pas encore là, il était encore en jean et elle ...
Elle ? Il passa ses doigs dans son dos, démarrant du bas et faisait glisser ses doigts le long de sa colonne vertébrale jusqu'à l'arrivée d'une barrage, un petit morceau de tissus qu'il dégraffa d'un coup d'index. L'expérience ...
Et puis, il continua son chemin jusqu'à ses épaules, les bretelles battant de l'aile, il les fit glisser, de part et d'autre sans les enlever complètement, juste les faire glisser le long de son bras

Ce baiser était bon. Très bon. D'habitude, elle n'y attachait pas plus d'importance que ça aux baisers, mais d'habitude, il n'y avait pas cette phase quasi-préliminaire non plus. Première fois alors, même si son corps était rôdé, mais première fois que quelqu'un avec qui elle s'apprêtait à coucher était aussi important à ses yeux.

*La ferme!*

Il ne comptait pas. Si. Non. Si. NON!
Cette fois, ce fut au tour de l'ennemi de détacher ses lèvres des siennes, et elle s'apprêtait déjà à en redemander, non mais franchement, il se prenait pour qui là? Elle l'embrassait non de non! Alors comment pouvait-il se permettre de...

Tout excusé finalement. Sa bouche revint se coller contre sa peau, effleurant son cou et descendant peu à peu vers sa poitrine, tiedeur intenable car vraiment trop trop agréable pour elle. Il savait y faire, il savait où aller et comment, quoi faire pour flirter avec le plaisir au maximum.
Quand il remonta jusqu'à son cou à nouveau en léchant sa peau au goût fruité, comme on le lui disait souvent, elle enfonça involontairement ou presque ses ongles impeccablement manucurés dans sa peau, sans aller jusqu'au sang évidemment et pécha la tête en arrière, fermant les yeux et savourant ce plaisir qui ne se réitérerait sûrement pas. A moins que...

* Qu'est-ce que tu racontes!!!!*

Elle se mit une gifle mentale, mais il n'empêchait qu'elle profitait au maximum de cet instant, comme pour le marquer à jamais dans sa mémoire, pour ne jamais, jamais oublier ce qui se passait, ce moment si érotique et d'une puissance incomparable.

Il fit glisser sa main le long de sa colonne et elle le serra encore plus contre lui, blotissant son visage dans le creux de son cou et le couvrant de petits baisers ardents tandis que, d'une main fort experte, il dégraffa ce petit obstacle qui lui barrait le passage, frolant ensuite ses épaules jusqu'à faire glisser les bretelles doucement, attendant encore plutôt que de se précipiter. Du fait que leurs corps étaient si collés, son petit haut en dentelle resta bien à la même place et elle décida qu'il fallait qu'elle s'occupe de lui elle aussi.

Elle garda sa main gauche sur son omoplate musclée et se chargea de déboutonner son jean de l'autre main, rapidement et efficacement, avec une technique de maître, pour ensuite revenir la nicher dans le creux de ses reins. De ses jambes toujours enroulées autour de lui, elle fit descendre tout doucement son pantalon.

Quelle délicieuse petite gourmandise il détenait là, c'était pas croyable. Il se demanda un instant si les autres mecs avec qui elle s'était forgé cette expérience avait pris conscience à quelle point elle était ... "gouttue"

*Qu'est ce qu'on s'en fout*

A son tour, elle se mit à le déshabiller, la partie la plus difficile selon lui. Ils étaient l'un contre l'autre, comment allait-elle faire ? La question ne fut pas à poser, elle avait de l'expérience, ça se voyait. Qui aurait pu imaginer qu'elle était si maligne. D'un main, elle enlevait le bouton, des jambes, elle l'enlevait

Il ne put s'empêcher de sourire au creu de son cou, soufflant légèrement sur celui-ci. Elle était incroyable

De son côté, Maximilian hésitait à enlever son short, histoire de faire durer encore un peu plus le désir. Ca allait être long mais il se doutait bien que ça allait être bon. Mais encore fallait-il qu'il garde son sang froid car déjà sa montée d'adrénaline personnelle se précipitait, rien qu'à la vue de ses petits seins cachés encore derrière son soutien qui ne ferait pas long fau également

Toc ! Toc ! Toc !

Quelqu'un frappait à la porte

*Et m...*

Y a quelqu'un ? Mr Salinger ?

Maximilian ne s'était pas retourné, à vrai dire il s'en fichait pas mal, la porte était vérouillée non ? Et ça pimentait encore un peu plus le truc

Pas de réponses, la personne derrière la porte s'éloigna, des bruits lours dans le couloir et un porte claqua

Avec ça, il avait complètement zappé d'aller en cours mais ça aussi il s'en fichait pas mal, à choisir ... le choix était déjà fait

Il revint nicher son regard dans le siens, voir si elle avait eut la même adrénaline que lui : le fait de se faire prendre, c'est toujours excitant, au pire, ils auraient ramasser leurs affaires en moins de deux et auraient filer par la fenêtre, l'entraînant par la main, se cachant derrière un buisson épiant la tête du mec s'apercevant qu'il n'y avait personne, la regardant et éclatant de rire

*Non mais tu t'fais des films là*

Il chassa rapidement cette idée et s'efforça de ne rien montrer, se mordant tout seul la lèvre. Comme il avait envie d'elle. Plus que n'importe quelle friandise. En plus, celle-ci, il avait bien prit le temps d'enlever l'emballage, lécher un peu histoire d'en avoir le goût, il attendait le moment propice pour la mettre en bouche, la laissée fondre un peu, la croquer et l'avaler. Malheureusement, il n'y avait qu'un seul et unique bonbon comme ça

Callie se sentait bien, elle nichée dans son cou et lui dans le sien, se donnant à corps perdu l'un pour l'autre, n'ayant qu'une seule envie: plus, plus et toujours plus.

Malgré ses yeux fermés et l'incompatibilité de leur position pour un face à face, Callie pouvait presque voir le visage de son ennemi. A coup sûr, il souriait ce petit enfoiré, et il souffla même légèrement dans son coup, une caresse enivrante du à un simple déplacement d'air, si on considérait ça d'un oeil rationnel. Mais qui, dans une telle situation, se voudrait être rationnel!? Pas elle en tout cas! Car ce souffle, et tout ceux qui suivaient, tous ceux qui émanaient de cette bouche si désirable et parfaite excitaient tous ses sens et la mettaient à l’affût, lui donnant envie de suivre ce chemin invisible qui la conduirait tout droit jusqu’à l’oasis si pétillante de ses lèvres sucrées et lisses. Rien qu'avec sa respiration, rien qu'avec la chose la plus naturelle et vitale du monde, il arrivait à la rendre folle, à lui donner envie de s'offrir totalement. Rien qu'en était lui aussi naturel, quand les masques tombent, quand on est plus que soi-même et que l'autre s'avère presque faire partie de soi, comme si l'autre était vital, que ce souffle aussi simpliste était l'arrivée d'oxygène dont on avait besoin pour se sortir du trou.

*Callie, ta gueule, il ne fait que respirer!*

Mais elle eut du mal à se sortir de ses pensées. Qu'est-ce qui lui arrivait pour qu'elle soit aussi rêveuse et à côté de la plaque? Mais mon dieu que c'était BON de se sentir si importante et ... dépendante.

Toc ! Toc ! Toc !

Le sang de Callie ne fit qu'un tour et elle se retrouva brusquement dans la réalité. Alors comme ça, ils étaient à deux doigts de se faire prendre? Wah, excitant, elle adorait ça. Mais malheureusement, l'autre ne s'obstina pas et Callie eut la surprise de voir l'ennemi revenir à la charge, comme pour savoir ce qu'elle avait ressenti. Une étincelle d'excitation pétillait au fond de ses yeux. Elle adorait le risque et l'imprévisible. Elle était d'ailleurs l'incarnation vivante du risque et de l'imprévisible.

Il se mordit la lèvre, et elle le jalousa presque. Petit salaud, c'était son boulot à elle de faire ça! Mais en tout cas, elle fut ravie de voir que ça lui avait donné des idées. Elle s'agrippa encore plus à lui et bascula en arrière, l'entraînant avec lui et elle se claqua un peu violemment sur la surface du bureau. La douleur lui fit du bien. Elle le rapprocha encore et l'embrassa de nouveau, y mélant cette fois la langue, cherchant à explorer n'importe quelle partie de son corps tandis que ses mains le décoiffaient peu à peu.

Vilain retour à la réalité qui les faisaient pétiller un peu plus tous les deux, mais lequel plus que l'autre ? Egalité, balle au centre
Ouais, vallait mieux qu'il oublie le jeu, ils ne s'en sortiraient jamais indemme, il voulait s'abandonner au plaisir suprême sans se prendre la tête à savoir lequel des deux flancherait le premier, ils étaient dans le même état et craqueraient l'un comme l'autre, autant y aller à fond sans se soucier de rien, et puis, il s'en fouttait pas mal

*Voilà une pensée raisonable*

Enfin, pensait-il

Tandis que la petite demoiselle se laissa tomber en arrière, Maximilian put enfin tenter son approche dont il avait envie : grimper à califourchon sur elle, enfin, il savait que cette position ne durerait pas sinon, il aurait ... beaucoup de difficultés. Par contre, il en profita assez pour faire enfin valser le soutif blanc dentelle qui ne tenait plus à rien

Et enfin, corps à corps, poitrine à pectoraux, sensation confortable, chaude et douce qu'il goûterait plus tard. Et de nouveau, elle se saisit de ses lèvres délicieusement sucrées, avec un baiser fougueu, passioné, recherché dans les moindres détails comme si elle l'avait prémédité

Et à nouveau, des bruits de pas se rapprochant, doublées cette fois :

TOC TOC TOC

-Mr Salinger ?
-Il n'est peut-être pas là ?!
-Je suis sûre que si, j'ai entendu du bruit dans cette salle toute à l'heure
-Vous vous faites sûrement des idées !

Un des deux personnages tenta d'ouvrir la porte

-Vous voyez bien, c'est fermé, c'est qu'il n'est pas là !
-Et le bruit ?

*Et ta soeur !*

Et s'ils avaient un double des clés ? Et s'ils ouvraient la porte ?
C'était peut-être le moment de fouttre le camp ? Ou de continuer, qui sait ... enfin, ils auraient l'air con à la premier page du journal de l'école : "un couple d'étudiants dans le bureau de Mr Salinger"
Vive la réputation ... c'était aussi une publicité

Maximilian continuait de plus belle, acceléra légèrement le mouvement, agrippant sa partenaire comme il pouvait, la caressant délicatement sans cesser de l'embrasser, explorer chaques parcelles de sont petit corps

Leur baiser était comme une explosion violente et destructrice, mais aussi comme une union symbolique et fusionelle. Ce qui était certain en tout cas, c'était que dans ce baiser se réflétait leur vraie nature, aussi contradictoires qu'ils étaient à l'intérieur, mélant une sorte de mensonge en permanence à la vérité, flirtant chaque fois un peu plus entre la franchise et la ruse. Ils étaient égocentriques et narcissiques, directs et francs, mais tellement doués pour arriver à leur fin que le mensonge ne les effrayait pas. Mais là, dans ce baiser, ils laissaient tomber tous les artifices qui faisaient d'eux ce qu'ils étaient, et en même temps n'étaient pas. Ils se découvraient un peu en réalité.

Son ennemi grimpa à califourchon sur elle et envoyait valser ce morceau de dentelle trop encombrant. Leur corps-à-corps se faisaient donc plus intense, et la sensation de ses pectoraux sur sa poitrine la réchauffa alors qu'elle était déjà fiévreuse.

*Mais c'est pas vrai ça!*

Cette fois, c'était deux intrus qui venaient comme les déranger, mais ils n'y prétèrent même pas attention. Il la caressait de plus belle tandis qu'elle même explorait chaque parcelle de son corps qu'elle pouvait atteindre pour l'instant.

Et puis, ses sens qui étaient aussi aiguisés que ceux d'un loup à l'affut à cet instant précis entendirent nettement un bruit de clefs. Elle décolla ses lèvres des siennes et remarqua que la clef à l'intérieur les empêcherait un temps de rentrer. Elle déposa plusieurs baisers dans le cou brûlant de son rival, puis le poussa le plus doucement possible, et se dépécha, avec des gestes mécaniques, rapides et précis, à force d'habitude, de se rhabiller. Tandis qu'elle revenait à une tenue décente, elle lui parla à toute vitesse, mais sans aucune panique dans la voix.

- Ce soir, minuit, devant l'académie. A toi de voir si tu viens. Mais réfléchis à ce que tu perds si tu refuses.

Elle s'étonna elle-même de cette phrase, elle ne revoyait jamais un garçon même s'ils étaient interrompus. Mais après tout, il était unique et elle n'en avait pas encore fini avec lui.
Au moment même où elle finit sa phrase, la clef de l'intérieur sauta et elle prit un des premiers papiers qui lui tomba sous la main et se pencha sur le bureau, faisant semblant de le lire.

La porte s'ouvrit brusquement.

- Mais qu'est-ce que...

- Donc, voilà pourquoi on peut considèrer que... Oh, mademoiselle Perkinson, bonjour!

Elle se retourna et fit un grand sourire à la directrice de l'académie.

- Désolée madame, mais nous cherchions un endroit tranquille pour réviser avant l'interrogation de ce matin.

Elle la fixa avec un sourire de sainte-nitouche qui ne tormpait personne. Il ne fallait pas les prendre pour des idiots, ils savaient pertinamment que ces deux-là ne révisaient pas. Mais peu importait. Calliope savait très bien qu'elle ne serait pas renvoyée, son frère était un personnage trop influent et riche, elle était immunisé. A en croire l'attitude et les fringues de son cher rival, il avait l'air friqué aussi, donc ça irait peut-être pour lui aussi. Mais sinon, tant pis pour lui!

Ils auraient pu s'enfuir, mais Callie adorait jouer. Et en plus, elle savait que le petit élève fouineur aux yeux globuleux derrière n'hésiterait pas à répandre la nouvelle. Leur côte monterait en flèche et tout le monde les voudrait, leur vouant une sorte d'admiration mélée à de la jalouse.

- Mademoiselle Sloan, Monsieur Wilson, sortez immédiatement!

*Brave bête!*

Maintenant, son ennemi savait à qui il avait affaire, à moins d'avoir vécu sur la lune ces trois dernières années. Son frère était mondialement, ou presque, connu. Mais elle aussi savait qui il était. "Monsieur Wilson"... Non, elle n'aimait pas ça. Ca resterait l'ennemi.

Elle sortit de la pièce et lança un dernier clin d'oeil à ce jeune homme si particulier avant de filer droit vers sa chambre. Elle était quasiment certaine qu'il viendrait ce soir.

*Pas moyen de faire les choses tranquille ici*

Ca ne lui dérangeait pas mais effectivement, il y eut un bruit de clé. Pourtant, il lui semblait qu'elle avait fermé à clé mais celle-ci tomba à terre

*Et merde !*

Il sauta d'un bond sur le sol, ramassant sa chemise, la boutonnant assez mal, mais bon, il aurait pu prétendre que c'était tendance, après tout, les profs n'en savaient rien. Sa ceinture, qu'il ramassa et qu'il mit en 4ème vitesse. Voilà, rhabiller en moins de deux, n'importe comment mais quand même

Pour ce qui était de la jeune fille, elle ne devrait pas avoir trop de difficultés, pour le peu qu'elle avait sur elle. Il eut juste le temps de se retourner vers elle qu'elle était déjà r'habillée et assise sur la chaise de bureau

*Bien vu*

Elle lui bredouilla quelque chose rapidement : un rendez-vous, minuit, devant l'académie

Et juste à temps, comme dans les films, sauf que c'en était pas un
Elle inventa quelque chose comme quoi il révisait

*Ouais, cours de chimie : la fusion entre deux éléments qui explosent à leur contact*

N'importe quoi, il disjonctait totalement, il se pinçait les lèvres pour ne pas éclater de rire. Son coeur était prêt à bondir à n'importe quel moment, ça devait génial à voir
Malheureusement, pas pour longtemps, ils auraient pu repartir mais non, ils les ont fouttu à la porte. Heureusement que ce ne fut uniquement celle du bureau et pas celle de l'académie. En même temps, il s'en fichait pas mal

Une fois dans le couloir, il la regarda : Sloan. Il connaissait son nom de famille, en voilà une première, elle connaissait le sien. Ils n'auront pas trop de mal à se retrouver mais voilà, la question était : devait-il nécessairement la revoir ? Pas deux fois la même fille, non, non et non ! Ils avaient été interrompus, ouais, et alors ? C'était quoi ? Un "travail" non achevé ?
Il crevait d'envie de goûter au plaisir suprême mais après tout, ça ne ferait que la troisième fois qu'il la reverrait, une fois de trop

*Jamais deux sans trois ?*

Maximilian ne savait pas ce qu'il ferait, il improviserait. Enne attendant, il était temps en cours et elle, elle filait déjà de l'autre côté du couloir. Un rapide coup d'oeil vers le bureau qui avait été le leur pendant quelques instants. Il fit demi-tour, la saisit par le poignet, la retourna vers lui et lui vola un baiser. Juste par envie, comme ça, une impulsion, sans réfléchir et puis, s'en alla de l'autre côté

[Finiiiish héhé, non mais c'est quoi ces manières que d'embrasser une fille sans défense! ]