Où sont les femmes ???????

Novembre, deuxième semaine. Académie bizarre : ne doit-on pas accepter les inscriptions au plus tard fin septembre ?
Bien sûr que si, mais lorsqu'une école est aussi bourge qu'un mec de vingt piges dont maman et papa ont payés un petit surplus afin que leur fiston soit admit, c'est différent

*Dans la vie, tout a un prix*

Surtout quand on a l'argent pour !

Maximilian venait à peine d'arriver, il montait déjà les marches et passait la porte. Il devait être dix heures, le moment de break des élèves et donc me direz-vous ...
Et donc, tout le monde était dans le couloir, près de leur casier, à grouiller d'un peu partout. Et quand je dis tout le monde, je sous entend bien évidemment : les filles

Il marchait, droit devant, la tête bien haut, le torse bien bombé et bien musclés. Il pouvait déjà sentir les regards des demoiselles le caressait de haut en bas, devant et derrière, il entendait vaguement d'inaudibles "wow" et "t'as vu le beau gosse" ?

Ces remarques le faisait toujours rire. Non, il n'avait pas perdu la quote, même dans cette école. a sont tour, il adressait quelques sourires et quelques clins d'oeil à l'une d'entre elles. Ca les rendaient encore plus dingues. La chasse était ouverte, par qui allait-il commencer ?

Il continuait à avancer, cherchant une perle, une beauté fatale à en tomber par terre, une fille super bien fouttue avec des formes où il faut et là où il faut

Mais la demoiselle qui retint son attention n'avait pourtant rien d'extraordinaire comparée aux autres. Elle était complètement banale. Jolie, mais banale. Une grande brune avec des cheveux lisses, mi-long ... à vrai dire, il s'en fouttait pas mal, juste qu'en la voyant, il ressentit une impression bizarre

Il s'avança jusqu'à elle, lui balançant une phrase complètement sortie de son répertoire :

On s'connait ?

Premier cours enfin terminé, elle avait cru mourir. Elle s'ennuyait à mourir, les autres n'avaient aucune inspiration à jouer et elle ... elle, elle était morte de fatigue

*Ouais, bhen ça t'apprendra à aller te coucher tard*

Jess soupira, balançant une mèche de cheveux en arrière, espérant chasser cette voix qui la fatiguait encore plus

La jeune fille se dirigea à son casier et juste histoire de faire une gourde, elle lâcha ses affaires

Moment de folie et qui plus est, elle crevait d'envie de fumer une bonne cigarette

*En manque de nicotine, de CO2, de goudron ? Fumez le bitume !*

Elle se laissa tombée lourdement près de ses cahiers et de ses feuilles volantes. Accroupie par terre, à essayer de les récupérer avant que quelqu'un ne marche dessus

"Non mais surtout, vous gênez pas, marchez bien dessus et ne m'aidez surtout pas !"

Marmonna t-elle entre ses dents

Sale journée, et elle ne faisait que commencer

Et alors que les autres filles commencaient à pouffer entre elle, à rire nerveusement, à bredouiller des trucs au sujet d'un beau mec, Jess ne se rendait même pas compte que celui-ci s'avançait vers elle ... enfin, jusqu'à ce qu'il piétinne une de ses feuilles

*Non mais bordel de ...*

Elle leva le regard, furieuse contre celui qui venait de salir une de ses feuilles de déclamation

"Ca te dérangerais de ..."

Elle s'auto-coupa la parole

Si ils se connaissaient ? Probablement pas, elle ne l'avait jamais vu ... quoi que ?

Jessica leva un sourcil, l'air interrogateur, un vrai petit Columbo en herbre. Une impression de déjà-vu ! Non, elle ne le connaissait pas, elle ne savait pas son nom, ni son âge, ni d'où il venait mais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part

"Je ne ... sais pas"

Qu'est ce qui lui prenait de bégayer comme ça ? Histoire de se faire passer un peu plus pour une conne afin que la journée soit bien pourrie ?

Ca le dérangerait de ?

Toujours le regard baissé vers elle, il se rendit compte qu'il piétinait un petit morceau de carré blanc

*Benne entrée en matière !*

Peu importait, il la voulait et il l'aurait, comme toute les autres

Il s'accouda contre les casiers et leva le pied, libérant le semblant de "précieux de la jeune fille"

C'est pas une réponse ça !

Il savait qu'il l'avait déjà vu quelque part et il voulait savoir où !

Une ancienne conquête ? Peut-être bien ! Il ne se souvenait généralement pas des prénoms, mais les visages. Oui, les visages avaient la facheuse tendance à l'intéresser. La beauté et la forme du visage, la couleur des yeux, l'emplacement d'un grain de beauté. Il aimait les belles choses et les belles formes. Non, il ne couchait pas avec les boudins. C'est horrible, me direz-vous, de considérez les filles comme de la nourriture mais c'était sa façon de penser et de faire : il ne couchait qu'avec les filles qu'il trouvait jolies. Dans le cas contraire, c'est qu'il devait être complètement bourré

Tu viens d'où ?

Demanda t-il avec son éternel sourire de charmeur qui en avait fait craquer plus d'une

Enfin, il daignait enfin à se bouger le c... enfin, le pied et à libérer sa feuille

*Une belle grosse tâche, merci beaucoup*

Elle était furieuse

Oui, quand ce n'est pas une belle journée, tout à le dont de la rendre colérique

Il resta là, il semblait s'être installer, appuyer contre son casier

*Si ce n'est pas trop lui demander de reculer son bras ...*

Jessica se releva, fuyant son regard

*Petit prétencieux de merde va*

Ce n'était peut-être pas le cas mais en tout cas, il l'imitait bien

*Non mais qu'est ce que ça peut lui fout ...*

"New York"

Répondit-elle sèchement

Dans le fond, elle s'en fichait pas finalement de savoir si elle le connaissait ou pas, elle avait simplement qu'il tourne les talons, lui et son joli petit minois, qu'il aille draguer les autres filles intéressées et surtout, qui lui lâche la grappe

Mais le garçon souriait de plus belle, laissant transparraître ses belles dents bien blanches, il restait là

*Qu'est ce qu'il a ? Il veut pas non plus mon numéro de téléphone, le numéro de ma chambre et la taille de mon soutien gorge ?*

Il l'agaçait, elle s'énervait, c'était génial

La jeune fille était magnifique à voir, un regard froid, une petite veine qui lui battait au niveau des tempes : pas de doute, elle était enérvée et lui, comme un grand malade, il en prenait un malin plaisir. Pas question de la laissée tranquille maintenant, non

New York !

Répéta t-il calmement, comme si il doutait de la réponse

La curiosité était un vilain défaut mais comme vous le savez, il était les défauts réincarnés. La beauté est-elle un défaut ? Peut-être bien !

Il se creusait les méninges

Maximilian venait de la même réfion qu'elle. New York : sa ville natale. Peut-être avait-il croisé la jeune fille là bas

*Qui sait*

Je suis sûr et certain de t'avoir déjà croisée quelque part. Une soirée, dans la rue, quelque part mais j'en suis sûr, ma main à couper

Il était sûr et certain que cette phrase pimenterait encore la conversation, ça l'enrverait encore un peu plus ... et ca allait être génial

*T'es un grand malade !*

Songea t-il malicieusement. Il le savait et il en était fier. Il avait ce don de rendre fou les autres, de colère ou de désir et il adorait ça, que ce soit d'une telle ou d'une autre manière

Jessica posa la main sur son casier, celui sur lequel il a décidé de s'installer. Elle composa son code secret, ne prêtant même pas attention à savoir s'il l'avait vu ou pas, elle avait simplement qu'il s'en aille, qu'il la laisse tranquil. Sans se soucier de savoir si oui ou non il avait ôté son bras de là, Jessica ouvrit son casier assez violement. Il se l'était peut-être prit en pleine tête

*J'm'en fout !*

"Ecoute ..."

Reprit-elle une fois qu'elle eut déposé ses affaires

"... je me fiche de savoir que tu m'as déjà vu ou pas, que ta main sois coupée ou pas mais s'il te plaît : LAISSE MOI TRANQUILLE !"

*Non mais c'est vrai quoi à la fin*

C'était peut-être vrai, mais il n'empêche que Jessica avait peut-être crié délibéremment un peu trop fort !

*Et alors ?*

Et alors, toutes les personnes présentes se tut immédiatement et se retourna vers elle, la dévisageant bizarrement, sûrement en la prenant pour une folle

*ET ALORS ?*

Suffisait plus qu'à attendre la réaction du jeune homme. Si elle avait réussit à effrayer les autres, peut-être l'avait-elle effrayé également, du moins, elle l'espérait. Peut importait ce qu'il pensait, tant qu'il la laissait tranquille

*Penses-tu ...*

Elle explosait : ENFIN !
Il n'avait pas du attendre une éternité finalement
Heureusement pour lui, il se recula juste à temps avant de se manger une belle trace de casier en pleine face

*La honte !*

Pas pour lui, jamais pour lui
Comment pouvait-elle se fouttre de l'opinion des gens et d'accepter d'être prise pour une folle par tout le monde. Et son image, comment pouvait-elle ne pas s'en préocuper

*Fille issue d'un autre milieu, c'est sûr*

Encore une façon horrible de penser

Il aurait très bien pu lancer une réaction audible pour tout le bahut comme quoi elle n'avait vraiment aucune éducation, qu'elle devait arrêter de crier comme ça sur lui, qu'il ne lui avait rien fait, qu'il ne la connaissait même pas

*C'est une idée tiens !*

Mais il n'était pas concentré sur ça, non, il se creusait les méninges et une fois que les autres étudiants firent la feintes de reprendre leur occupation précédente, il se rapprocha d'elle, à quelques centimètres de sa bouche, plongeant ses yeux dans les siens, comme si il était près à l'embrasser. Il aurait pu, histoire de lui donner un avant goût de ce qui serait susceptible de l'attendre. Et puis, il ne disait pas non à pouvoir goûter ses belles lèvres rosées, mises à nues sans aucun rouge à lèvre, naturelles comme jamais !
Non, il restait là, pouvant respirer son parfum et lui balança cette réplique :

J'me souviens de toi ! C'est toi la petite paumée droguée que j'ai sauté un soir

Il s'aimait, oh dieu, qu'il s'aimait, au plus haut point, comme il n'avait jamais aimé personne d'autre que lui
C'était plus que méchant de faire ça, et il ne savait absolument pas comment elle réagirait. Elle pouvait le gifler, elle se ferait passer une nouvelle fois pour une folle, elle pouvait s'en fouttre tout comme ça pouvait la toucher. Il avait simplement envie de savoir si c'était bel et bien elle, la mystérieuse inconnue au magnifique visage qu'il avait déjà embrassé, carressé. Et son corps qu'il avait touché, embrassé également et ... un tas d'autre truc

Non, ça, il ne pouvait pas l'oublier. Chaque fois qu'il avait ramené une fille, chez elle de préférence, il s'en souvenait, si ça avait été bien ou non, leur attribuant une cote à chacune d'entre elle. Et si ses souvenirs étaient bons, la jeune fille avait été bien au délà de toutes les autres, la perfection ? Peut-être pas mais en tout cas, ça avait été une nuit terrible.

*Enfin ... si c'est bel et bien elle*

Maximilian restait là, toujours aussi près d'elle

Peine perdue, il ne bougeait pas d'un poil

*Non mais c'est pas vrai, il va pas m'lâcher celui là !*

Il était plutôt fier d'ailleurs, c'était ça le comble de l'ironie
Et bien, il aura fallut un long moment à Jess pour comprendre son petit manège à celui là

*Rentre dans son jeu, c'est bon*

Mais que lui répondre ? Il ne disait plus rien ! Au contraire, il agissait !

Il s'approcha d'elle, comme pour l'embrasser. Jess ne bougeait pas, pourquoi faire ? S'il tentait quoi que ce soit, elle verrait bien et à ce moment là : BAM ! Un coup de pied bien placé et tout le monde verrait que ce n'est pas elle la plus folle des deux

Encore plus près, un peu plus ... et il s'arrêtant, la fixant droit dans les yeux, le sourire vicieux, il lui demanda si ...

*... !!!*

Le coeur de Jessica eut un énorme raté, le pire de sa vie. Pendant un instant, elle aurait cru sentir ses jambes tremblées, elle se sentait partir, comme pour s'évanouïr

Elle crevait d'envie de lui crier dessus et lui demander des explications

*Non mais pour qui il se prend ce type ? Je ne le connais même pas et il vient, il m'annonce que ... QUOI ?!*

Et dans le fond, elle s'était bel et bien droguée à une époque, elle avait toujours été paumée, même en arrivant ici mais ... QUOI ?

Et si c'était vrai ? Et si c'était ça cette impression de déjà vu ?

Bien sûr, à l'époque où elle prenait des drogues dures, elle ne savait pas exactement ce qu'elle faisait, et elle savait aussi très bien qu'elle avait couché avec pas mal de mecs, même dans un état pareil mais bon ... ce serait un truc complètement fou qu'elle ait pu faire ça avec lui et qu'il se retrouve justement dans cette école. Elle ne se souvenait plus, un gros trou noir, une grosse partie de son cerveau effacé, quelques petits souvenirs par-ci, par-là

*Non mais si c'était vrai ?*

Jessica tentait tant bien que mal de caché ses émotions, de calmer son petit coeur, près à bondir à n'importe quel moment de sa cage thoracique, elle détourna le visage vers son casier qu'elle referma en murmurant, presque inaudiblement, comme si elle n'en avait rien à faire :

"Possible ..."

Maximilian attendait avec impatience la réaction de la demoiselle, en vain. Elle semblait se calmer

*Alors là, non ! Le jeu n'est plus drôle*

Mais à l'entente de sa phrase, nouvelle expression. Il ne la voyait pas mais il la ressentait, saisie, ne sachant pas très bien si c'était vrai ou bien

A son tour, elle semblait réflexhir, tentant de se souvenir quand cela avait bien pu se produire

Et qui plus est, en simple réponse, elle se contenta d'un : "possible"

Tu t'en fout peut-être mais pas moi ! J'me souviens : t'avais pris un rail de coke à une soirée, j'étais à la table à côté de la tienne, t'as commençé à me chauffer et de là, c'est parti en sucette

En sucette, quel joli jeu de mot

Comment pouvait-elle ne pas s'en souvenir ?

*En même temps, si elle était défoncée ...*

Mais s'il y avait bien un truc qui le touchait : c'était que ce n'était qu'à sens unique. Explication : bien sûr, il faisait ças pour son propre plaisir mais enfin, chaque fois était unique et inoubliable et s'il ne supportait pas une chose, c'était que l'autre ne s'en souvienne pas, droguée ou non, quitte à être pris pour un salaud

Jessica tentait de se souvenir de cette soirée mais bon, il y en avait tellement qui s'étaient ressemblées entre-elles

Peut-être que si, vaguement, elle se souvenait de son visage, de l'instant où elle avait sniffé la ligne, de l'instant d'après où tout tournait autour d'elle, de l'état dans lequel elle se trouvait, de l'avoir abordé s'en se souvenir exactement de ce qu'elle avait bien pu dire ou faire

Elle plissait des yeux, comme pour se rappeller ensuite de la partie "sucette", en vain

Ca le travaillait, comme s'il n'appréciait pas le fait qu'elle ait perdu la mémoire. Elle pourrait l'emmerder un peu plus en feignant qu'elle ne s'en rappellait plus ou en pretextant que ce n'était pas elle

*C'est une idée tiens !*

Elle se contenta juste de hausser des épaules

"Et alors, qu'est ce que tu veux que je te dise ? Que c'était fabuleux ? Que j'aurait espérer un jour que l'on se revoit et qu'on remette ça ?"

Elle laissa échapper un petit rictus mais il ne semblait pas plaisanter, il la regardait toujours fixement et attendait une réponse, une vraie

"Bon écoute, c'est possible, je ne nie pas, j'ai fais tellement de conneries mais maintenant, c'est finis !"

Pourquoi se justifiait-elle ?

*C'est vrai ça, pourquoi ?*

Et maintenant ? Il attendait peut-être qu'elle s'excuse à genoux ?

*Même pas en rêve !*

C'était reparti, elle reprenait du poil de la bête

*C'est pas trop tôt*

Finalement, c'était vrai, elle avait bien changé. Avant, elle était forte, sûre d'elle et maintenant, elle s'était affaiblie. Peut-être avec l'âge. D'un part, ça l'inquiétait, non, il ne voulait pas quitter cette partie de lui qu'il aimait, il voulait rester le même

*Relax, t'es bien différent*

Enfin, elle avait toujours son tempérament de feu
Il se souvient, il l'avait observé, elle était fière de ce que la nature lui avait offerte et s'en servait bien. Et magrés tout, elle était mal dans sa peau, sinon elle n'aurait pas prit ces salopries de choses que bousillent le cerveau. Pendant une fraction de secondes, il avait ressentit de la peine pour elle, de la pitié, il aurait bien voulu savoir ce qui s'était passé, quelque chose pour l'aider mais ce fut vite parti

J'aurais bien aimé que tu te souviennes ... mais bon, on ne doit pas avoir les mêmes valeurs

Et sbam, dans les dents !

Oui, finit la pitié du temps passé

Maximilian tourna les talons mais à mi-chemin, se retourna vers la demoiselle dont il ignorait toujours le nom et dont il s'en fichait pas mal après tout de ce petit détail

Au fait, si jamais tu veux remettre ça, c'est quand tu veux. Ca te rappellera peut-être quelques souvenirs ... ou ça t'en fera de nouveaux

Il lui lança un petit clin d'oeil et partit, vainqueur

Jessica restait de marbre, avait reconstruit un mur devant elle en aussi peu de temps, devant un mec comme lui, elle n'avait pas le choix, il fallait que ses propos ne la touchent pas et dans le fond, elle s'en foutait pas mal de sa vie
Ca n'avait été qu'un coup d'un soir, comme ça, parmis tant d'autre, pourquoi se souvenir de lui et lui donner autant d'importance comme ça ?

La jeune fille se contenta d'hausser les épaules, l'air indifférent et le regard vague

Les mêmes valeures ? Rien à voir, mais alors là ...

Et maintenant, il fuyait

"Décidemment, c'est vrai, on a pas les mêmes valeures ! Tu me réponds quelque chose et tu tournes des talons, de peur que je ne te réponde quelque chose qui blesse ton égo !"

Elle restait là, attendant qu'il réplique

"Mais ne compte pas trop sur moi pour te rappeller, je veux dire : n'espère pas quoi !"

C'était une phrase à son honneur, pour une fois qu'elle se jetait des fleurs. Il savait que quelque part, il crevait d'impatience de remettre ça ... pauvre garçon

Jessica reculait, à petits pas, attendant que 'Monsieur' ne lui balance à nouveau quelque chose et puis, elle partirait, pas la peine de perdre son temps avec un mec ainsi

Bon bhen on va dire finit, parce que depuis le temps ... AHUM quoi ^^